CONTENU ET CONTINUITÉ
Certes, dans l’absolu, Trélissacois et Angériens ne sont en rien des concurrents directs. Mais mine de rien, le fait que les formations du bas de tableau évoluent désormais en roue libre est à même de niveler les valeurs. Toujours aussi humble, Benjamin Bagate ne s’attend pas à une promenade de santé dans le Périgord blanc. Il est vrai qu’à SaintSulpice-sur-Lèze, les protégés de celui qui avait enfoncé le clou aux dépens de MidiPyrénées lors de finale de la Coupe de la Fédération (en 2001, à Fleurance) et de Christophe Hamacek (l’ancien mentor de Tyrosse, entre autres), n’ont pas engrangé un bénéfice en rapport avec leur emprise. De quoi susciter un maximum de prudence de la part de celui qui ne voudrait pas nourrir « les mêmes regrets que face à Agde et Cognac ». Soit deux courtes défaites dont la dernière nommée, face au voisin charentais, n’est pas sans rappeler le succès sur le fil du rasoir de l’hôte dordognot de ce quinzième acte face à… Saint-Sulpice-sur-Lèze. Un miracle que ce 24 à 23 ? « Non, plutôt une inversion de tendance en étroite corrélation avec l’apport du banc de touche », explique Grégory Mercier.
TRAVAILLER LA TOUCHE
La continuité plaide d’autant plus en faveur des protégés du bon président Laurent (le père d’Olivier, de Valence-d’Agen) que Saint-Jean-d’Angély était au repos forcé, le week-end dernier. Arrêté municipal oblige. Reste que, pour Trélissac, le danger viendra peut-être du ciel, mais au sens figuré cette fois. « En touche, nous avons été dé- faillants », reconnaît le colistier de Stéphane Labrousse. Fort heureusement, la mêlée et les phases de « contest » - pour faire plaisir aux nombreux anglophones établis dans le Périgord - ont donné satisfaction à un staff qui peur compter sur des « grosses pointures » pour rassurer les jeunes apprentis. On pense à Florent Cazeaux, le bourreau du Racing Club de France sous la bannière mon- toise, en 2008. En terres angé- riennes, ils sont nombreux à mériter notre traditionnel coup de projecteur.