Midi Olympique

OÙ VONT-ILS S’ARRÊTER ?

APRÈS DEUX DÉPLACEMEN­TS CRUCIAUX, LES MARITIMES SE DÉPLACENT CHEZ LE CHAMPION DE FRANCE. PAS LE TEMPS DE SOUFFLER !

- Par Jessica FISCAL

Le 28 janvier, Toulon voulait rester dans le top 6 mais La Rochelle en avait décidé autrement. Le 5 mars, le Stade toulousain jouait sa survie dans le championna­t ; le Stade Rochelais a fait reculer les espoirs des hommes d’Ugo Mola, qui plus est sur leurs terres. Les Racingmen sont alertés du danger pour la réception du club de Charente-Maritime. Dès la victoire des Rochelais à Toulouse, Dimitri Szarsweski a déclaré sur Twitter : « Encore une grosse performanc­e de La Rochelle qui s’impose à Toulouse. On est prévenu pour la semaine prochaine #PlusFortEn­semble. »

Et même si cette fin de saison s’avère bien plus ardue que d’autres, les Rochelais gardent les pieds sur terre. « On a l’impression de faire un Vendée Globe tous les week-ends. Mais le but est de rester sur les eaux qu’on maîtrise », relativisa­it le manager rochelais avant ce déplacemen­t chez le champion de France.

PROFITER DE LA MAUVAISE FORME DU RACING

La semaine dernière, l’ailier rochelais, Vincent Rattez parlait « d’ascendant psychologi­que » pour le match face au Stade Toulousain. Mais il se pourrait bien que cet ascendant prenne tout son sens ce week-end face au Racing 92. Quand on demande au manager rochelais si les affaires autour du club francilien ne fragiliser­aient pas, un temps soit peu, la dynamique de l’équipe, il s’empresse de répondre : « L’extra-rugby me gonfle. Je connais la maison du Racing pour y avoir été joueur et entraîneur, je sais quelles valeurs défendent les personnes dans ce club. Il y a forcément eu des erreurs commisses par des joueurs, mais je pense qu’il faut les laisser tranquille. Ils sont comme tout le monde, ils ont deux bras, deux jambes, ils ne méritent pas l’acharnemen­t contre eux. Qu’on les laisse jouer au rugby. » Alors non, les Rochelais ne comptent pas se déplacer à la capitale gonflés d’orgueil.

TOULOUSE A LAISSÉ DES TRACE

D’autant plus, que les Maritimes ont payé cash cette victoire face à Toulouse, notamment au niveau physique : « Il ne nous reste qu’un demi de mêlée, avec le protocole commotion d’Alexi (Balès). Arthur Retière s’est fait mal sur la mise en place d’avant match la semaine dernière. Zack (Holmes, N.D.L.R.) s’est blessé aussi. « Leps » (Botia, N.D.LR.) est sorti blessé, fatigué aussi de sa performanc­e de qualité à Wallon… on va voir », rassurait Patrice Collazo. Une chose est sûre, Afa Amosa ne jouera pas ce week-end. Sa blessure à la main, pourrait l’écarter des terrains pendant plusieurs semaines. Cependant, il ne faut pas oublier que ce déplacemen­t compte. Certes le Stade Rochelais est sur une série de neuf victoires d’affilée, certes le Stade Rochelais est leader… Mais le club n’a toujours pas gagné face aux hommes du duo Labit-Travers depuis 10 ans. Cette rencontre serait donc l’occasion d’écrire un deuxième chapitre important de l’histoire, après leur victoire marquante en terres toulousain­es en 119 ans.

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