La mêlée, plus que jamais
Bousculés à Toulouse en mêlée fermée pendant les vingt dernières, les avants du Racing 92 ont subi le week-end dernier la loi de Montpellier. Nul hasard à cela, puisqu’en plus des absences de plusieurs piliers (notamment celles d’Eddy Ben Arous et Viliamu Afatia), les Racingmen déplorent depuis deux semaines l’absence de leur capitaine Dimitri Szarzewski. Lequel, en plus de se comporter comme un leader de combat exemplaire, manque de par sa densité et son expérience. De quoi forcément perturber un collectif, qui risque en outre d’accuser bientôt la perte de Virgile Lacombe, cité pour un présumé coup de tête sur Bisrmarck Du Plessis à Montpellier après… un essai sur mêlée enfoncée ! Autant dire que pour le Stade français, le secteur à cibler semble tout trouvé, d’autant que les Parisiens ont retrouvé de leur assise ces derniers temps, dans le sillage de son axe droit Slimani-Gabrillagues. Alors évidemment, du côté du PlessisRobinson, Patricio Noriega s’est plus que jamais attelé à l’ouvrage, afin de trouver les solutions pour contrer ses anciens protégés. Sera-ce suffisant ? Il le faudra bien parce que, sans mêlée digne de ce nom, on imagine mal les Racingmen réussir à défendre en phases finales le Bouclier acquis la saison dernière, notamment à la grâce d’une mêlée certes parfois en difficulté, mais pour laquelle Laurent Travers sut toujours trouver des solutions dans les moments critiques. N. Z.