MOMENT DE VÉRITÉ

À DEUX JOURNÉES DE LA FIN, LES OYOMEN COMPTENT DEUX POINTS D’AVANCE SUR AGEN. UNE AVANCE MINCE MAIS PRÉCIEUSE QU’ILS DOIVENT ENTRETENIR S’ILS VEULENT UNE ACCESSION DIRECTE. ALORS QU’EN FACE, LES CATALANS RÊVENT D’UNE QUALIFICATION…

Les enjeux Le jour même du quatrième anniversaire de son sacre de champion de France de Pro D2, Oyonnax va livrer un match capital pour tenter de récidiver. À deux journées du verdict, le club de l’Ain possède deux points d’avance sur Agen mais aucune assurance, si ce n’est celle de s’imposer face à Perpignan pour ne pas être coiffé au poteau. De leur côté, les Catalans doivent faire le forcing pour tenter de rentrer dans le groupe des qualifiés. Ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes. Le duel Titulaire à 24 reprises cette saison, en 26 matchs disputés, Tom Ecochard sera le grand absent du choc entre l’USO et l’Usap. Appelé à le suppléer, Sébastien Descons, s’il ne connaîtra que sa sixième titularisation de la saison, est rodé aux matchs à enjeux. À 33 ans, il trouvera face à lui un jeune loup de 21 ans, James Hall révélation de la saison. Le duel prendra aussi la forme d’un choc des générations, l’expérience de l’un s’opposant à l’enthousiasme et au culot de l’autre. La clé Après le match contre Bourgoin, Johann Authier avait fait le reproche à son groupe de n’avoir pas mis assez d’intensité dans son jeu. Les choix faits pour la réception de Perpignan, une équipe dont il a souligné « la puissance offensive », traduisent la volonté de corriger le défaut et de porter les débats sur le terrain de l’engagement et de la puissance physique. Dans ce domaine, Perpignan a des atouts. Oyonnax avait mis quelques-uns de siens en réserve. Les retours, mais aussi la présence de six avants sur le banc ne laissent aucun doute. L’affrontement sera intense. ■