Midi Olympique

Être et avoir

- J.-P. D.

Avant le match aller dans le Tarn, Lavaur défendait deux certitudes. La première était d’être « confronté à un très gros morceau », la deuxième de n’avoir « aucune crainte à nourrir, participer aux huitièmes de finale marque déjà une forme de réussite. N’avoir rien à perdre peut même constituer un avantage. » Être et avoir seront, à nouveau, à conjuguer pour le match retour en terre francilien­ne. Ce sera le cas pour les Vauréens qui sont en position favorable avec un écart de vingt points creusé à l’aller et qui auront une option à défendre. Ce le sera aussi pour l’équipe de Bobigny aussi qui est désormais contrainte de tout donner pour renverser la situation et qui, au vu de son parcours lors de la phase qualificat­ive mais aussi de la première heure de son duel aller avec Lavaur, a des atouts pour le faire.

La méfiance qu’affichaien­t les Vauréens avant la réception de Bobigny restera de mise. L’écart creusé lors de la première manche n’apporte aucune garantie et Lavaur, comme lors du premier acte, continuera à miser sur son « envie de bien faire ». Pour Bobigny, l’approche ne peut être la même. Il faudra non seulement gagner, mais aussi faire tourner le compteur tout en resserrant les rangs d’une défense prise en défaut à trois reprises dans le Tarn. Les Francilien­s ont été bousculés à Lavaur, et pour que leur saison ne s’achève pas plus tôt que prévu, ils ont désormais l’obligation de retrouver, sur ce match couperet, un jeu à la hauteur de leurs ambitions.

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