Verdict sans appel
Il vaut mieux avoir sept points d’avance que de retard ! » Non sans humour, Jimmy Delhaye, l’associé de Manu Tordjmann à la tête d’un staff qui vit l’équivalent « du rêve éveillé », ne se met pas martel en tête avant la visite susceptible d’être rendue par les Drancéens dans l’antre de l’ogre niortais : « On verra bien ! » enchaîne le technicien passé par Bobigny. Défense, ruck et contre-ruck, jeu au pied, les atouts ne manquent pas dans le jeu de ceux qui ne pourront toutefois miser sur un quelconque effet de surprise. Car, à l’image de Sébastien Morel, les Deux-Sévriens ont pris la mesure de leur échec plutôt sereinement. « C’est vrai que nous nous étions préparés à un tout autre scénario mais dans la mesure où nous nous sommes assuré 80 % de la possession, il n’y a rien de catastrophique non plus. Nous avons manqué d’efficacité, ce dont notre adversaire a profité pour prendre confiance. » Un rival drancéen que le colistier de Rémi Lescalmel situe au niveau de Millau, le tombeur du favori l’an passé. Reste quand même la possibilité de changer le fusil d’épaule, pour reprendre l’expression consacrée. Mais indépendamment du stratagème (ou plutôt, du plan de match), Jimmy Delhaye, l’ancien pensionnaire de la maison cadurcienne, estime indispensable « de ne surtout pas regarder jouer Niort ». On l’aura compris, pas question de rêver, ou, plus exactement, de se projeter sur une éventuelle montée en Fédérale 1 : « Nous sommes au niveau de la Fédérale 2 » et cela suffit amplement au bonheur d’un club familial et convivial comme le nôtre conclut celui qui ne dédaigne pas s’exercer, de temps en temps, à la pétanque.