Midi Olympique

Par fierté

- J.-P. D.

Que reste-t-il aux Rumilliens après la lourde défaite subie lors du match aller dans le Royannais (33-16) ? Certains, les plus optimistes, pencheront pour l’espoir, mais pour redresser une situation compromise par son manque d’engagement lors du premier tour, la formation hautsavoya­rde devrait remporter le match retour en décrochant le bonus offensif et en creusant un écart d’au moins 18 points. D’autres, sans fatalisme mais avec réalisme, retiennent un élément de réponse bien différent : la fierté. « Quand on dispute ce genre de rencontre on doit être prêt à combattre, à imposer son jeu. Nous n’avons pas su le faire, par manque de tempéramen­t », déplore Thomas Choveau l’entraîneur rumillien qui attend que sur sa pelouse, là où elle est restée invaincue toute la saison, son équipe présente un autre visage. Cette attente semble fondée dès lors qu’au-delà de la déception liée au résultat de la première manche le ciel n’est pas tombé sur la tête des Rumilliens : « Nous avons été rattrapés par des manques qui avaient été révélés tout au long de la saison. Le problème est que sur ce match, ils se sont cristallis­és », souligne Thomas Choveau. Saint-Jean-en Royans pour sa part n’aura pas à changer son fusil d’épaule. La très solide option prise à domicile n’incitera pas les joueurs de Yannick Armand et Fred Bret à négliger le retour. Ils savent que s’ils ont creusé un écart plus que conséquent, s’ils ont ébranlé les certitudes rumillienn­es, il reste un match à jouer… Et ils ne le galvaudero­nt pas. À la fierté des uns pourrait s’opposer la sérénité des autres.

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