Le réveil isérois
En 2009, Saint-Marcel-l’Isle-d’Abeau décrochait le titre de champion de France Honneur. En 2013, le club échouait en finale du championnat de France Fédérale 3 et décrochait sa montée en Fédérale 2. Quatre ans après, l’équipe iséroise parviendra-t-elle à s’offrir un nouveau beau parcours en phases finales, à défaut de rêver dès maintenant de bout de bois ? Ce serait aller un peu vite en besogne…
Mais les Nord-Isérois ont frappé fort en match aller des trente-deuxièmes de finale. Quand beaucoup de barragistes (Les Angles, Ampuis, Besançon, Saint-Claude et Nantua) ont subi la loi des premiers de poule et n’ont pas réussi à l’emporter à domicile dimanche dernier, ils ont eux pris un avantage non négligeable, en gagnant avec le bonus offensif (29-19, 4 essais à 1). Avant le début des phases finales, l’équipe n’avait pourtant pas beaucoup de certitudes. Après avoir fait la course en tête pendant la première moitié du championnat, en talonnant le leader, Tournon-Tain, Saint-Marcell’Isle-d’Abeau a baissé de rythme cet hiver, concédant cinq de ses sept défaites lors des sept dernières journées. « Nous avons eu beaucoup de blessés, rappelle l’entraîneur Sébastien Ferrand. Au total, quarantedeux joueurs ont joué en Fédérale 3. » Le retour du capitaine, Laurent Licini, longtemps suspendu, a bonifié l’équipe. Le parfum des phases finales a fait le reste.
Après avoir écarté Rillieux assez nettement en barrages (32-13, 21-0), ils ont enchaîné contre les Auvergnats. « Ça végète toute l’année et ça se transforme en phases finales, sourit le technicien. Nous avons retrouvé notre rugby contre Rillieux. Depuis trois matchs, il n’y a pas grand-chose à redire sur le contenu. L’objectif reste de prendre du plaisir et de passer le plus de tours possibles. »