Midi Olympique

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MALGRÉ DE TRÈS FAIBLES CHANCES DE QUALIFICAT­ION, L’UBB A PRODUIT UN MATCH INTELLIGEN­T.

- Par Guillaume CYPRIEN

Cette fois, ils n’ont rien à regretter. De toutes manières, ils ne seraient pas partis en phase finale. Le bonus défensif du Stade français à Montpellie­r aurait laissé les Bordelais en rade, même en cas de succès bonifié. Ils ont emprunté un peu plus légers les rues de Paris -sans les joueurs appelés au stage de l’équipe de France- pour fêter sans trop d’amertume ce dernier tour de piste assez flatteur. Avec cette équipe recomposée, où Buttin portait un maillot de centre pour la première fois depuis quatre ans, guidée par un Baptiste Serin qui a mis un moment à retrouver la précision du demi de mêlée après trois piges à l’ouverture, et handicapée par la sortie de Jefferson Poirot, les Bordelais ont livré la partie qu’il fallait. « Je suis satisfait », a expliqué Marco Tauleigne « mais c’est quand même bizarre qu’on attente toujours ce genre de moment, quant il n’y a plus rien à jouer, pour sortir ce genre de match ». Car il y avait un peu de la sortie en Ulster, dans ce match de Colombes.

INTELLIGEN­CE COLLECTIVE

Ainsi qu’ils avaient achevé leur campagne européenne, par une très belle rencontre remportée en Irlande pour l’honneur, ils ont mis un terme à leur saison de Top 14 en manquant de renverser gratuiteme­nt le champion de France. Avant qu’ils ne cèdent, faute de carburant, ils l’ont creusé un gouffre des 17 points d’avance par une intelligen­ce d’équipe supérieure, subissant sans jamais rompre et en exploitant chacune de leurs occasions. L’essai de Cooper est une remontée de terrain de 80 mètres. Un autre essai aurait pu surgir d’un petit côté bien exploité par Serin, avec Connor. La seule grande faute, en première mi-temps, ce fut ce ballon perdu en touche (33e), à 5 mètres de la ligne du Racing ; leurs mauls étaient si parfaits que cette touche aurait pu leur donner 17 poins d’avance bien avant la 50e. Quelle tournure le match aurait-il alors emprunté ? Difficile à dire. Mais, une chose est sûre, l’UBB termine sur une bonne note...

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