Romans Salaisons, restaurateur officiel du VRDR
Entreprise de charcuterie artisanale depuis 1964, Romans Salaisons est un des partenaires historiques du Romans Valence Drôme Rugby. À chaque réception du club, chaque buffet d’après-match, chaque repas des joueurs ou de l’école de rugby, c’est l’entreprise de Laurent Bancel qui se charge de la restauration. « C’est une présence au quotidien, explique-t-il. Cela fait quinze ans que nous sommes partenaires du club. Nous leur avons déjà fourni un certain nombre de buffets de charcuterie… » Laurent Bancel n’a jamais renié les traditions. Lui qui travaille dans l’entreprise familiale depuis vingt ans - depuis que son père Robert Bancel lui a laissé la main - il continue de produire toute la chaîne quand la concurrence a tendance à sous-traiter: « On élève nos cochons, on les engraisse, nous avons l’abattoir. Tout le reste est fait dans nos ateliers pour une centaine de produits références : de l’andouillette à la caillette, au saucisson, jambons, terrines… Nous faisons tout ! » Et c’est au contact de Laurent Beaugiraud, le président du VRDR, qu’il a fait la connaissance du personnel de Bpifrance : « Nous travaillons aussi beaucoup avec eux. Il faut dire que nos sièges sont distants de vingt mètres ! Ils font leurs réunions, leurs séminaires chez moi, nous les avons souvent à déjeuner. Une vraie relation de proximité ». Laurent Bancel est aussi passé maître dans l’art de la diversification. D’une simple entreprise de charcuterie, il vient d’ouvrir « une brasserie qui fait aussi restaurant sur le parking à côté de l’usine de production.
C’est ici que se situe notre atelier et sa quinzaine de salariés. Nous avons aussi un magasin d’usine, qui fait vente directe aux particuliers. Un vrai petit complexe ». Sa dernière trouvaille ? Une salle de projection. Les groupes et les individuels peuvent ainsi découvrir l'univers de la charcuterie Bancel à travers un film retraçant toute son histoire. « C’était un vrai objectif pour nous de diversifier notre secteur d’activité, dès qu’il y en a une qui ralentit, la suivante remonte en flèche. Cela nous permet d’équilibrer les comptes facilement ». Il est ainsi passé de 12 salariés à 21, et réalise 2,1 millions de chiffre d’affaires annuel. « Le développement est derrière nous, nous allons un peu nous calmer ! » Espérons que cette diversification portera ses fruits. C’est bien là tout le mal qu’on lui souhaite !