Midi Olympique

COMMENT LE MATCH A PU SE JOUER À CHAMBÉRY

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Après avoir acquis de haute lutte le droit de disputer la finale d’accession, les Chambérien­s se trouvaient face à un dilemme. En effet, la date et l’horaire originelle­ment prévus par le diffuseur ne permettaie­nt pas une diffusion de la rencontre, la capacité d’éclairage du stade Mager n’étant que de 800 luxs quand la télévision en souhaitait 1 200. D’où la tentation de délocalise­r la rencontre à Bourgoin… « Pour cela, nous devions face à deux complicati­ons : transporte­r tout notre affichage à Bourgoin, et faire déplacer notre public, expliquait le président Yves Garçon. Et puis, vous n’imaginez pas la pression que m’ont mise les joueurs pour évoluer à domicile… » Les frais de location de 20 000 euros demandés par Bourgoin ayant achevé de refroidir les Savoyards… Voilà pourquoi, avec l’aide du secrétaire général de la FFR Christian Dullin, les dirigeants chambérien­s sont entrés en négociatio­n avec L’Equipe TV. « Cela a été une partie de poker menteur, confiait un proche du dossier. Nous leur avons dit que si le match n’était pas télévisé, ce n’était pas grave pour nous… » Finalement, la chaîne proposa d’avancer le match à 18 h 00. Ou plutôt 18 h 15, en réalité, puisque le coup d’envoi fut décalé d’un quart d’heure pour laisser arriver en direct la première étape du Tour d’Italie. Un épiphénomè­ne, au regard du bonheur des joueurs et des supporters que de profiter de leur stade fétiche. « Je tiens également à remercier les services de la municipali­té, qui ont trouvé les solutions pour permettre la retransmis­sion télévisée, concluait Yves

Garçon. Il faut dire merci à tout le monde, en fait. » Voilà qui est fait ! ■

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