Le Midol à la lettre
L’éthique de Mc Caw
On ne reprochera certes pas a Dan Carter d’avoir profite des largesses du richissime Jacky Lorenzetti, ci-devant président mécène du Racing 92, pour se ménager une fin de carrière en or (1,5 millions d’euros d’après Midi Olympique). Mais quelle tristesse pour les vrais amoureux de rugby de voir ce champion qui a fait rêver, se traîner dimanche après dimanche, sur les pelouses, en se contentant de passer des tirs au but et… les ballons comme on passerait des plats au restaurant ! On ne s’en étonnera cependant pas : il est obligé de ménager ses vieilles jambes, sinon il lui faudrait avoir recours à des infiltrations ! À quelques saisons d’intervalle, c est une situation semblable qui s’était produite, lorsque l’ouvreur all-black avait signé au prix fort (700 000 euros pour six mois) mais à moitié blessé, à Perpignan. Au premier effort violent consenti sur la pelouse du Stade de France, finie la saison de Dan Carter ! Dommage qu’il n’ait pas la sagesse de s’arrêter en pleine gloire ! Vous me direz, à ce prix, qui résisterait à l’envie de gonfler son compte en banque ? On en connaît au moins un, aussi glorieux que Dan .... Il s’appelle Richie McCaw (Richie Mac Classe aije envie d’écrire). Le grand capitaine des Blacks n’a pas manqué de propositions mirobolantes pour venir vivre une pré-retraite sportive dans l’hémisphère nord ! Parce qu’il se savait en bout de course, il a préféré rester sur son île pour piloter des hélicoptères ! Autrement plus respectueux de sa carrière, non ? Et l’on garde en mémoire la phrase qu’il a récemment prononcée : « Je ne joue pas au
rugby pour un chèque ! » Cette phrase mériterait de figurer au frontispice de toutes les écoles de rugby de France et de Navarre ! Je sais : je suis un doux rêveur !