« Pas envie d’arrêter »
IL ABORDE SA RENTRÉE AVEC ENVIE... MÊME SI C’EST UNE NOUVEAUTÉ POUR LUI DE S’ENTRAÎNER EN JUIN.
Qu’est-ce que cela fait de reprendre aussi tôt ?
Je vous avoue que je ne sais pas à quoi m’attendre. Je n’ai jamais repris aussi tôt. Je vais bien voir. Ce que je remarque c’est que nous ne serons pas dans l’urgence pour travailler. Le Top 14 ne commence que le 26 août, le calendrier n’est pas encore sorti. On va avoir le temps de se préparer.
Est-ce votre dernière saison ?
Je ne sais pas. Pour le moment, je n’ai pas envie d’arrêter, mais plutôt de reprendre. Je reviens de congés, je suis frais, et je suis content de retourner m’entraîner. L’été va commencer, il va faire beau et chaud, c’est plus agréable de bosser durant la période estivale que durant l’hiver sous la pluie et des températures négatives.
Quel va être l’objectif de la saison prochaine ?
Attendez, on en reparlera à la fin de l’été. Laissez-nous reprendre. On va bien voir. C’est sûr que la saison passée a été prometteuse et que l’on a envie de regarder vers le haut. On va déjà s’installer dans un stade du Hameau agrandi et rénové. Pour le moment, on ne se projette pas si loin, juste sur le programme de préparation qui nous attend au mois de juillet.
Quel est-il ?
Classique, je crois que nous allons surtout nous entraîner sur Pau. Il n’y a pas de stage de prévu. L’idée c’est de se préparer et d’intégrer les nouveaux. On va pouvoir bosser physiquement, mais aussi sur notre système de jeu. On a du temps pour être prêt dès le début du Top 14.
L’idée, c’est de le démarrer sur les chapeaux de roues ?
On verra. Le Top 14 est long et difficile. C’est un véritable marathon éreintant. Il s’agit de durer sur toute la saison.
Avez-vous souffert physiquement en fin de saison ?
Au contraire, j’étais blessé mais mes partenaires ont terminé la saison très « frais » physiquement. Nous étions prêts. Simon Mannix a eu l’intelligence de bien gérer le groupe tout au long de la saison et nous avions encore de la fraîcheur au moment d’aborder le sprint final.