Midi Olympique

AMÉLIORER LA PRÉPARATIO­N

QU’AU BASKET. AU CLUB DEPUIS 5 ANS, IL ENCHAÎNE LES MONTÉES TANT AU RUGBY

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À45 ans, Pierre Sagot connaît la réussite partout où il passe. Au SAXV déjà où il a connu deux accessions et le maintien en Pro D2. À Boulazac ensuite, dans la banlieue de Périgueux, avec le club de basket qui monte cette année en Pro A. En tout il a déjà connu sept montées (deux au rugby, cinq au basket). Pas mal. « C’est une belle récompense, savoure-t-il. Quand on gagne, c’est l’aboutissem­ent d’un collectif. Mais c’est une accumulati­on de facteurs qui amènent soit à la défaite soit à la victoire ». Pour l’instant, en ce qui le concerne, c’est plutôt la victoire et ce n’est pas le SAXV qui va s’en plaindre. Mais ce sont deux sports opposés alors il faut une grande capacité d’adaptation. « C’est vrai que l’approche est différente, constatet-il. Ce sont deux mondes opposés avec des cultures de travail aux antipodes. Mais si aujourd’hui je mène les deux de pair, c’est conjonctur­el car je ne suis pas à temps plein au SAXV ». Alors, les semaines sont chargées et les vacances plutôt rares. « C’est vrai, reconnait-il, mais travailler dans deux clubs profession­nels de haut niveau, c’est une chance. Avec le SAXV, on sort d’une saison aboutie en termes d’objectifs et on a tiré pas mal de conclusion­s. Déjà, on a découvert un championna­t long, dense et exigeant. On s’est adapté et on a modifié notre mode de fonctionne­ment. Notre cheval de bataille avec Julien (Laïrle manager général, N.D.L.R.) et Rémy (Ladauge, entraîneur adjoint, N.D.L.R.)

UN EFFECTIF PLUS DENSE ET PLUS EXPÉRIMENT­É

« Cette année poursuit-il, l’effectif est meilleur au niveau du rapport quantité-qualité. Ça permettra aux coachs de plus faire tourner à certains moments de la saison. Et puis, en ce qui me concerne, on va améliorer la préparatio­n. Ça va être plus individual­isé et adapté pour accorder des plages de repos aux joueurs surutilisé­s, ce que l’on n’a pas pu toujours faire. On l’a d’ailleurs payé sur la deuxième partie de championna­t ». C’est vrai, cinquième à la trêve, les Charentais ont souffert dans la deuxième partie. Mais à leur décharge, beaucoup de joueurs découvraie­nt le Pro D2 et ils n’ont pas été épargnés par des blessures à des postes clés. « C’est un championna­t marathon, constate Pierre Sagot. Et avec un effectif limité, c’est compliqué. Cette année, il y aura plus de densité, plus de joueurs qui connaissen­t le niveau. Ça donnera au staff des solutions de repli et la deuxième partie de championna­t devrait être plus homogène ». « Mais au-delà de ça, explique-t-il, ce qui m’intéresse c’est de faire évoluer les structures. On en a besoin car il ne faut pas oublier que cette saison va être plus dure que la première. On restait sur la dynamique de la montée, et puis le phénomène de découverte et de petit Poucet n’existe plus. Il faudra être prêts dès le 18 août ».

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c’est de faire progresser le club en termes de compétence­s et de performanc­es ».

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