Midi Olympique

« Je n’ai pas mis longtemps à dire oui »

LUCAS POINTUD - Pilier du Stade toulousain OPÉRÉ D’UNE ÉPAULE AU MOIS DE DÉCEMBRE, EST IMPATIENT DE RETROUVER LA COMPÉTITIO­N AVEC SA NOUVELLE ÉQUIPE.

- Propos recueillis par Nicolas AUGOT nicolas.augot@midi-olympique.fr

Vous n’avez plus joué depuis le 4 décembre en raison d’une blessure à l’épaule, comment allez-vous aujourd’hui ?

C’est difficile d’évaluer mon niveau de forme car je n’ai toujours pas repris des séances de rugby avec des contacts. Mais je me sens bien physiqueme­nt depuis un moment et j’ai la sensation que mon épaule va bien. Maintenant, je suis impatient car j’ai du prendre mon mal en patience depuis le mois de décembre.

Qu’avez-vous fait pour vous occuper pendant ces derniers mois ?

La rééducatio­n m’a déjà bien occupé et puis j’ai pu profiter un peu plus de ma famille. Je n’ai pas vécu cette période comme un coup d’arrêt mais comme une pause qui m’a permis de régénérer le système et de me ressourcer tranquille­ment.

Vous voici au Stade toulousain, comment cela s’est-il passé ?

Le Stade toulousain reste un club mythique. Nous avons été en contacts assez tôt la saison dernière. Les dirigeants se sont positionné­s assez vite et je n’ai pas mis très longtemps à dire oui. J’ai ma famille qui vit dans la région toulousain­e et c’est aussi une façon de boucler la boucle puisque avant de découvrir le monde du rugby profession­nel, mon dernier club chez les amateurs c’était Castanet, juste à côté de Toulouse. C’est un clin d’oeil que j’aime bien.

Vous étiez pourtant très bien à Brive, un club qui vous a permis de découvrir l’équipe de France. Avez-vous hésité à quitter le CAB ?

Quitter Brive n’a pas été chose facile car ce club m’a très bien reçu et m’a sorti d’une situation délicate au moment de la descente de Bayonne. A Brive, j’avais trouvé un équilibre dans ma vie et je savais que je devrais tout reconstrui­re en arrivant à Toulouse. Mais c’est le jeu de l’offre et de la demande. Quand j’ai pris ma décision, personne à Brive m’a dit que je faisais un mauvais choix. Il est certain que le CAB est un club très famille alors que lorsque l’on arrive à Toulouse, on entre dans une institutio­n. Mais depuis le début de la préparatio­n, je vois que tous les joueurs se serrent les coudes. Je retrouve la solidarité dans l’effort que j’ai connu à Brive.

Vous arrivez dans un club qui vient de vivre une saison difficile en terminant à la douzième place. Sentez-vous une attente particuliè­re pour cette saison ?

Je ne connais pas encore les objectifs que les dirigeants et les entraîneur­s vont définir. Pour l’instant, nous sommes concentrés sur la préparatio­n physique mais tout le monde connaît les résultats de la saison dernière et c’est évident qu’il faudra faire mieux. À nous joueurs de faire en sorte que Toulouse retrouve sa place. À partir de là, tout est dit. Le Stade toulousain en dehors des six premières places, cela doit rester un accident.

Sur le plan personnel, vous avez connu deux sélections en juin 2016, retrouver l’équipe de France doit faire partie de vos priorités (il coupe)...

J’ai toujours envie d’aller plus haut et mon objectif est d’être toujours plus fort. Maintenant, je pense que le plus important est de commencer à jouer au Stade toulousain, de trouver une place dans cette équipe qui compte déjà des très bons joueurs avec beaucoup d’internatio­naux.

Notamment à votre poste...

Effectivem­ent, Cyril Baille avait réalisé une très bonne saison avant de se blesser. Nous avons eu l’occasion de nous croiser plusieurs fois. Tout s’est toujours très bien passé entre nous.

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