Midi Olympique

Matanavou signe son retour

- P. O.

Le Stade Montois disputait vendredi soir son deuxième et dernier match de préparatio­n avant la reprise du Pro D2. Une semaine après avoir été tenus en échec 2121 face au voisin Dacquois, les joueurs entraînés par le duo Laussucq-Auradou sont venus à bout de l’Aviron Bayonnais. Forcément, la satisfacti­on était de mise, après la rencontre, du côté de l’entraîneur des arrières pour cette première victoire de la saison : « c’était le premier match de l’Aviron, donc on a été un peu plus dans le bain qu’eux. Les joueurs ont beaucoup joué, ont très peu utilisé le pied donc je pense qu’ils se sont fait plaisir. La semaine dernière, il y a eu 18 fautes de main directes. En 80 minutes, c’est pratiqueme­nt impossible de mettre quelque chose en plus. Là, il y a eu plus d’applicatio­n, c’était plus propre ! » Un succès, certes anecdotiqu­e dans un match de préparatio­n, mais important pour la confiance et « pour valider le travail. Offensivem­ent, les garçons ont joué de très loin et ont pratiqueme­nt remonté tous les ballons. Il y a eu des enchaîneme­nts de qualité et ça nous donne une bonne base de travail », savoure l’ancien demi de mêlée.

Et au cours de la soirée, Timoci Matanavou a su se distinguer avec deux essais pour son retour à Boniface avec le maillot jaune et noir, six ans après avoir quitté le club Landais. « On est content qu’il soit revenu. C’est un joueur qui a été brillant dans sa période Montoise. Après, il a eu des périodes un peu plus compliquée­s, sportiveme­nt et dans sa vie. Nous, on lui a tendu la main, car c’est un peu la façon de faire dans notre club. Ça nous tenait à coeur d’aider quelqu’un qui a fait les beaux jours du Stade Montois. Il avait besoin de nous, et nous, on sait qu’il peut nous rendre beaucoup de services. Ça peut être une belle histoire. Hier, il a marqué un doublé, ça prouve qu’il est là, qu’il travaille bien. Moi, je n’ai rien à lui reprocher depuis qu’il est arrivé, il est exemplaire » détaille Christophe Laussucq. Désormais, le Stade Montois devra patienter deux semaines avant de retrouver le chemin des terrains. Ce sera du côté d’Aguilera pour un choc dès la première journée de championna­t. D’ici là, les entraîneme­nts se poursuivro­nt avec, peut-être, une petite opposition en interne. « Je crois que ça va être bien aussi d’avoir un week-end sans match ni pression puisque l’équipe va ensuite attaquer un bloc de six matchs » rappelle Laussucq. Avec des déplacemen­ts à Grenoble et Montauban, en plus de celui à Biarritz, leur entame de championna­t sera forcément dense.

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