À FOND D’ENTRÉE FACE AU JAPON
TOUT COMMENCE MERCREDI POUR LES JOUEUSES DU DUO CHEROUK-LÈVREMONT. ELLES AFFRONTERONT LE JAPON, PUIS L’AUSTRALIE ET ENFIN L’IRLANDE LE PAYS ORGANISATEUR. LA POULE EST ANNONCÉE COMME LA PLUS SERRÉE DE LA COMPÉTITION.
Les Bleues se sont envolées samedi soir pour l’Irlande. Elles joueront leur premier match dès mercredi contre le Japon à 20 h 45, heure française. Les entraîneurs et les joueuses sont conscients de la difficulté de leur programme car la poule C avec l’Australie et l’Irlande est considérée comme la plus serrée de la compétition sans équipes considérées comme plutôt faiblardes a priori.
Ceci empêchera sans doute cette poule de qualifier un meilleur deuxième pour les demi-finales, cela rendra les duels encore plus intenses et quand on sait qu’il y a dans ce groupe le pays organisateur, l’Irlande, on comprend à quel point les Bleues s’attendent à un menu très copieux avec en plus la difficulté de jouer leurs trois matchs à quatre jours d’intervalle. À noter quand même que tous les rencontres de poule auront lieu à Dublin, ce qui évite les déplacements fatigants et perturbants.
DES JAPONAISES ÉTONNANTES
Les Françaises découvriront donc des Japonaises qu’elles connaissent très peu. Les deux équipes ne se sont plus affrontées depuis 1991 et les Bleues les avaient écrasées 82 à 0. Mais les Nippones ont fait du chemin depuis. En match de préparation, elles ont récemment battu le pays de Galles 52 à 10 et six essais à un. Un résultat qui a sidéré plus d’un observateur même si les Galloises faisaient jouer ce jourlà beaucoup de débutantes. Elles ont ensuite fait vaciller les Irlandaises en ne s’inclinant que 24-22 après avoir mené 22-10 en marquant quatre essais. Samuel Cherouk ne cache pas qu’il a supervisé soigneusement ses trois adversaires et qu’il a pour idée de faire jouer les Françaises avec, à chaque fois, un plan de jeu bien particulier adapté au profil de l’adversaire. Il livrait son sentiment sur le Japon : « C’est une équipe très structurée qui récite ses schémas offensifs en faisant très peu de fautes. Elles sont aussi très fortes pour faire déjouer leurs adversaires par leur activité dans les regroupements. Elles ont en plus une Fidjienne et une Tonguienne naturalisées qui compensent le relatif manque de gabarit des autres. »