« Nous apprenons sans cesse »
L’HOMME FORT DES ANGLOYS PARVIENT À FAIRE VIVRE SON CLUB SUR UN TERRITOIRE CONCURRENTIEL AU POSSIBLE.
Quel bilan tirez-vous de la saison écoulée ?
Nous aurions pu faire mieux. Il y avait de quoi, nous l’avons prouvé sur la deuxième phase de la saison. En début d’exercice, nous avons payé cher le renouvellement de nos entraîneurs et de certains de nos joueurs. Il a fallu trouver le rythme et prendre la mesure de cette poule extrêmement relevée. Après la trêve, nous avons été performants. Au final, nous sommes heureux de nous être maintenus sportivement. Cela me laisse de l’espoir pour la saison à venir.
Quelles sont les difficultés qu’un club comme le vôtre rencontre au quotidien ?
Nous sommes sur un territoire très concurrentiel où beaucoup de clubs amateurs cohabitent. En plus, nous sommes proches de deux clubs professionnels. La recherche de partenaire est difficile, d’autant plus qu’Anglet n’est pas une ville très rugby, au contraire de certains villages voisins tels que Mauléon.
Vous enchaînez votre dix-huitième saison auprès du club, la quinzième en tant que président. Sera-ce la dernière ?
Ma succession est ouverte depuis longtemps, ce n’est un secret pour personne. Mais je ne quitterai pas le navire. Je suis là jusqu’à ce qu’il y ait une équipe de jeunes motivés pour reprendre le flambeau dans de bonnes conditions. Pour le moment, ce n’est pas le cas. J’aime le rugby, je suis engagé auprès du club et je tiens mes engagements. Je le fais aussi pour ma ville.