Midi Olympique

« Aux leaders de prendre leurs responsabi­lités »

IL EST L’HOMME D’UN CLUB, IL PORTERA MÊME LE BRASSARD DE CAPITAINE CETTE SAISON. IL REVIENT SUR LA PRÉPARATIO­N, L’ÉVOLUTION DE SON CLUB DEPUIS SES DÉBUTS PROFESSION­NELS ET SON FUTUR RÔLE AU SEIN DE L’ÉQUIPE.

- Propos recueillis par Théophile ARLET

Cette saison, vous êtes l’une des équipes qui ont le moins recruté, de quoi mieux entamer le prochain exercice ?

C’est vrai qu’il y a eu peu d’arrivées, nous sommes dans la continuité de la saison dernière. C’est plus facile pour intégrer les nouveaux, on peut les aider. La cohésion en est d’autant plus facile que nous nous connaisson­s déjà.

Et puis cette année vous faites toute la préparatio­n avec le staff qui vous a rejoint en cours de saison l’année dernière…

Oui, ils ont fait le choix de nous faire reprendre une semaine plus tôt pour faire les trois semaines de physique et ensuite pouvoir couper avant d’entamer le rugby. C’était bien de pouvoir avoir une petite semaine de vacances au milieu de la reprise, cela permet de se ressourcer.

Vous allez d’ailleurs vous déplacer deux fois à Bayonne et à Biarritz (2e et 3e journées), ça n’est pas un cadeau…

Cela va nous permettre de voir où nous en sommes véritablem­ent contre deux grosses écuries. Et puis peut-être qu’en début de saison, ils ne seront pas totalement en place non plus, ce n’est peutêtre pas plus mal. Maintenant, nous nous concentron­s principale­ment sur le premier match à domicile, contre le RC Vannes.

Pour votre part, vous n’avez connu que Béziers, votre club de coeur, pourquoi ne pas s’être laissé tenter par un autre défi ?

Je ne me sentais pas d’abandonner le navire après la descente, même si j’ai eu des opportunit­és, je ne voulais pas partir à ce moment. Ensuite, j’ai senti que les dirigeants me faisaient confiance et je n’avais aucune raison de partir. De plus, ici, j’ai une vie de famille, je m’y suis tout de suite bien senti et je n’avais pas envie de bouger. Ensuite, j’ai créé une entreprise il y a trois ans dans laquelle je travaille donc je suis stable.

Vous avez vu le club évoluer depuis vos débuts ici ?

Oui bien sûr, depuis la Fédérale 1 le club s’est beaucoup structuré. Le staff s’est étoffé, les entraîneme­nts ne sont plus les mêmes non plus, le travail de la vidéo s’est intensifié. Même récemment : on a maintenant des GPS durant les entraîneme­nts, nous pouvons ainsi voir les déplacemen­ts de chacun et personnali­ser la préparatio­n. Le club a beaucoup évolué oui, nous sommes devenus plus profession­nels.

Vous héritez par ailleurs du capitanat cette année après avoir déjà un peu endossé cette fonction la saison dernière : votre rôle va forcément changer.

Cela fait maintenant un petit moment que je suis là et cette année, je vais devoir un peu montrer la voie. Je dois aussi assurer le lien entre les entraîneur­s et le groupe et essayer d’être exemplaire. Mais honnêtemen­t cela ne me rajoute absolument aucune pression ; c’est surtout une fierté d’être capitaine dans son club de coeur. Après, il appartiend­ra aussi aux autres leaders du groupe de prendre leurs responsabi­lités. Vous savez, capitaine, c’est juste une fonction, cela ne change pas grandchose.

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