Midi Olympique

L’USO confirme

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Pour le Stade français et Oyonnax, le choix avait été le même, n’inscrire que deux matchs de préparatio­n au programme. Après un revers à Perpignan pour les Parisiens, un succès face à Grenoble pour l’équipe de l’Ain, la confrontat­ion en terrain neutre, en Suisse, au bord du lac Léman, constituai­t ainsi l’ultime réglage avant l’ouverture du championna­t. À la sortie d’un stage intensif à Heidelberg, les Parisiens avaient restreint leur groupe à vingt-six joueurs en titularisa­nt quelques nouveaux venus comme O’Connor, Geragthy ou McLeod alors qu’Oyonnax, en l’absence de quelques blessés (Debaty, Buys, Audy, Ruiz, Tian) et de Elliot, arrivé la veille dans l’Ain, restait dans une logique de revue d’effectif avec trente et un joueurs sur la feuille de match. Mais pour les deux équipes la finalité était la même, traduite par l’option prise de tenter les pénalités, s’octroyer un succès avant d’entamer l’ultime ligne droite de leur préparatio­n. Après un échange des deux buteurs, l’équilibre était rompu sur un lancement oyonnaxien en sortie de mêlée avec, au bout une percée plein champ de Hopper stoppé sur la ligne par un plaquage haut qui amenait un essai de pénalité, le seul d’une première mi-temps pourtant placée sous le signe du jeu, mais avec également, de part et d’autre, une certaine fébrilité générant beaucoup de déchet.

Pourtant, c’est en demeurant fidèles aux mêmes options offensives, après une pénalité rapidement jouée par McLeod et une échappée de O’Connor sur l’aile, que les Parisiens revenaient dans le match dès l’entame de la deuxième période sur un essai de Millet par le nouveau venu sous le maillot du Stade français. L’ailier parisien récidivait et cette fois pointait lui-même l’essai qui replaçait en tête son équipe. Après avoir enchaîné en vain de longues séquences offensives et avoir éprouvé la défense parisienne, Oyonnax trouvait la solution sur un ballon porté au bout d’une suite de touches de pénalité à cinq minutes de la sirène. Dans ce chassé-croisé, le mot de la fin semblait revenir aux Parisiens, une percée de Macalou ouvrant à Arias la porte de l’essai de la victoire, mais Oyonnax, en puissance, reprenait la marque à l’ultime seconde sur un essai de Mirtskhula­va traduisant toute la déterminat­ion de la formation du Haut-Bugey. Dans deux semaines, l’équipe de l’Ain retrouvera le Top 14, face à Toulouse, dans l’élan de deux succès encouragea­nts dans sa phase de préparatio­n. Après deux revers le Stade français n’aura pas le même avantage psychologi­que pour accueillir le Lou.

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