L’Usap se teste face à Montauban
SEULEMENT DEUX POINTS SÉPARENT LES DEUX ÉQUIPES ET BRETONS ET BASQUES AURONT LE MÊME OBJECTIF : SE RASSURER POUR LES VANNETAIS ET CONFORTER UNE PLACE DANS LA PREMIÈRE PARTIE DE TABLEAU POUR BAYONNE.
Les enjeux Engranger de la confiance
Ce qui est vrai pour Vannes l’est tout autant pour l’Aviron bayonnais. Aucune des deux équipes ne peut se prévaloir d’avoir totalement convaincu depuis le début du championnat. Leur match référence n’a pas encore été disputé. Les Basques, forts d’une récente performance à Dax, n’ont pas totalement gommé certains des travers vus à Colomiers et, plus encore à Perpignan. Vannes, de son côté, n’a pas démérité sur ses trois sorties, y compris à Mont-de-Marsan, bien que bousculé sur la fin. Tant Vannes que Bayonne peuvent donc nourrir de légitimes ambitions.
Le duel Asley Moéké/Martin Bustos Moyano
Ce sera celui des buteurs. Asley Moeké côté vannetais ; Martin Bustos Moyano en face. L’ouvreur contre l’arrière (ou ailier). Moeké et ses 285 points de la saison dernière contre les 25 points de l’argentin à Dax. Moeké qui se relève de blessure n’est pas au mieux physiquement parlant. L’Argentin baigne, lui, dans l’euphorie. Si le Néo-Zélandais vannetais enquille le premier tir, il sera en confiance pour toutes les autres frappes. Il n’en sera que plus performant.
La clé le pouvoir des avants Elle sera d’abord au niveau des « déménageurs ». « Bayonne dispose d’un des packs les plus performants du championnat »,
confie Jean-Noël Spitzer, l’entraîneur vannetais. Il n’est de voir la manière dont quatre des cinq essais des Basques ont été marqués à Dax. Le RCV avait des assurances la saison dernière sur la capacité de son huit de devant à tenir la route. Ce qui a été confirmé cette saison à Béziers et à Nevers et devant Angoulême. Seul Mont-de-Marsan a fait reculer les Bretons. Un signe ? Pas forcément.