TRÈS BIEN COTÉS SUR LE MARCHÉ
LES MEILLEURS ESPOIRS FRANÇAIS PEUVENT VOIR LEUR SALAIRE DÉCUPLÉ EN L’ESPACE DE QUELQUES MOIS. CE QUI EST RARE EST CHER…
L’émergence sportive des espoirs français va de pair avec l’augmentation de leur valeur sur le marché des transferts. En une poignée d’apparitions, ils peuvent devenir sujets de convoitises et voir, selon la loi de l’offre et la demande, leurs rémunérations flamber. Ainsi, une des révélations de ce début de saison émarge actuellement à 1 600 € par mois selon les termes d’un contrat espoir. Le joueur en question a récemment reçu une proposition d’une équipe concurrente à hauteur de 22 000 € mensuels. Ses actuels émoluments seraient ainsi multipliés par près de quinze. La saison dernière, Antoine Dupont s’était retrouvé tiraillé entre plusieurs clubs alors qu’il comptait tout juste une vingtaine de matchs de Top 14 au compteur : Castres, le Stade toulousain ou encore Toulon s’étaient livrés une lutte acharnée pour s’attacher ses services, jusqu’à envisager de payer la clause de dédit figurant dans son précontrat signé avec Toulouse.
DES SYMBOLES POUR LES CLUBS
Les clubs cherchent désormais à se prémunir en proposant des baux de longue durée à leurs pépites et en les sollicitant avant la dernière année d’engagement. Les Lyonnais Dylan Crétin (2019) et Baptiste Couilloud (2020), les Rochelais Elliot Roudil (2020) et Arthur Retière (2020), le Toulonnais Anthony Belleau (2019) ou encore le Montpelliérain Yvan Reilhac (2020) ont ainsi été « verrouillés ». Le plus souvent en leur soumettant un contrat professionnel, avant leurs 23 ans. Au-delà de leurs qualités sportives et de leur statut avantageux de Joueurs Issus des Filières de Formation, ils sont des symboles pour leurs clubs à une époque où la formation française traverse une crise existentielle.