L’expérience et le coût
LES SUD-AFRICAINS EXPLIQUENT QUE LEUR MONDIAL COÛTERA MOINS CHER ET QU’IL OFFRIRA PLUS DE BÉNÉFICES À WORLD RUGBY...
Le projet sud-africain s’appuiera sur le souvenir de la fameuse édition de 1995 quand François Pienaar avait brandi la Coupe sous les yeux de Nelson Mandela. Elle a aussi accueilli le Mondial de football en 2010, d’ailleurs le projet 2023 a prévu une finale à Johannesbourg, au stade de Soccer City qui peut accueillir plus de 80 000 personnes. L’Afrique sort aussi de trois candidatures malheureuses en 2011, 2015 et 2019 ce qui, aux yeux des organisateurs légitime leur candidature. Le projet 2023 met en avant son principal atout, des stades de grande taille habitués à accueillir des matchs de rugby. Le pays compte au total 14 enceintes de plus de 40 000 places. L’édition 2023 devrait se dérouler sur huit d’entre eux, tous aux normes de la FIFA.
CLIMAT PRINTANIER
Les organisateurs expliquent aussi que le climat sera printanier, donc idéal pour la pratique d’un rugby spectaculaire. Problème : jusqu’en mai dernier le projet sud-africain n’était pas soutenu par son propre gouvernement, c’est quand même un sérieux boulet pour les organisateurs. En effet, les autorités reprochaient au monde du rugby de ne pas avoir fait assez d’efforts pour l’intégration de noirs dans ses équipes nationales. Mais, finalement, le ministre des sports a levé le veto au mois de mai. La candidature sud-africaine ne doit pas être négligée dans la mesure où elle promet des bénéfices records à World Rugby en jouant sur le fait que les frais d’organisation seront moindres qu’en Europe (moitié moins selon eux). Ils insistent aussi sur le fait que les séjours des supporters étrangers seront trois fois moins élevés que s’ils devaient soutenir leur équipe en Europe, coût de la vie oblige.