BEURRÉS À LA CACAHUÈTE
Fils prodigue, ou enfant du pays ? À ce jour, la réponse à la question n’est toujours pas tranchée. Le fait est que, lorsque Jonathan Best pénétra seul sur « son » terrain du Stade des Alpes, on eut le pressentiment que sa prestation personnelle allait forcément s’avérer symbolique de celle de son équipe. Et on ne s’est pas forcément trompé… Plutôt juste techniquement dans les longues séquences proposées par Béziers en début de rencontre, Best a ensuite subi la fougue grenobloise, à l’image du spectaculaire plaquage qui lui fut assené par Setephano. De quoi craindre le pire jusqu’à ce que, à force de métier et de courage, les Rouge et Bleu de l’Hérault reprennent le dessus en fin de partie, à l’image de leur flanker toujours aussi pénible.
MANQUE DE JUSTESSE TECHNIQUE
Des efforts toutefois non payés par un bonus défensif dans les arrêts de jeu, qui auraient toutefois dû être récompensés bien plus tôt si la ligne de trois-quarts biterroise avait eu la bonne de se montrer un peu plus juste techniquement… « On leur donne deux essais
« cacahuète » sur lesquels ils n’ont rien besoin de construire, pestait David Gérard, en référence au télescopage de Max et Niko qui ouvrit la voie à Cordin, puis à ce cafouillage entre Porical et Munro en bout de
ligne pour le doublé de Dussartre. Mais bon, quand on se retrouve menés de 21 points, on a forcément toujours la crainte de prendre une valise… Ce que je retiendrai, c’est la volonté de l’équipe de ne rien lâcher, car même si ça n’a pas été suffisant, on a besoin de cet engagement-là. » Qui plus est en vue d’un derby chaud bouillant face à Perpignan…