« Ne rien lâcher est l’ADN de l’équipe »
Comment abordez-vous le déplacement à Vannes ?
C’est le huitième match d’une longue série, qui avait commencé par deux rencontres amicales. La trêve qui arrive va être la bienvenue. On s’appuie sur l’évolution qu’il y a eue entre les déplacements à Carcassonne, puis à Angoulême. On veut continuer dans la progression de ce qu’on a vu à Soyaux-Angoulême. Si l’équipe est dans ces bases-là, et qu’elle fait un petit pas de plus dans tous les niveaux de notre jeu, elle peut vraiment espérer quelque chose là-bas.
Avez-vous été impressionné par la performance de Vannes face à Bayonne ?
Oui, sincèrement. Ce n’était pas pareil, mais dans l’enthousiasme, dans la capacité à avancer, ils m’ont fait penser un peu à La Rochelle contre Clermont. Il y avait cette sensation que rien ne pouvait les arrêter, ça jouait de partout. Il y avait des actions depuis leur propre enbut, Vannes gagnait toujours ses duels, le ballon était vivant. On sent qu’il y a une énergie très spéciale. Le rugby est un peu un sport de confiance, et si notre équipe était un peu plus en confiance, je sens qu’on aurait pu se rendre la tâche bien plus simple face à Nevers vendredi dernier. Vannes est dans cette spirale positive, donc c’est à nous d’être très solides dans les bases de ce jeu, de venir avec une belle conquête, une défense en place comme on a su le faire avant Nevers. J’espère que, si on met cette agressivité qui nous a caractérisés jusque-là et qu’en attaque, on continue sur la progression qu’on a vue dernièrement, on va vraiment rivaliser là-bas.
Il vous faudra également un peu plus de rigueur défensive que la semaine dernière…
Oui certainement. Ce qui me plaît beaucoup dans notre équipe, c’est cet état d’esprit, que ce soit devant ou derrière, à ne jamais lâcher le score. Je pense que ce sera ça, la clé. Si, par moments, Vannes arrive à marquer, il faudra rester dans le match comme on l’a fait à Carcassonne. Ne rien lâcher pendant 80 minutes est l’ADN de l’équipe. Et si on a cette agressivité et capacité à être toujours en train de se donner, même si par moments, on est dans des temps faibles, on pourra rêver de quelque chose. Si on n’a pas la capacité à tenir les assauts qu’ils vont nous proposer, ça va être très compliqué.