VINGT MINUTES FATALES
JUSQU’À L’HEURE DE JEU, VANNES A RÉSISTÉ ET TENU LA DRAGÉE HAUTE À COLOMIERS AVANT DE CÉDER EN TOUTE FIN DE RENCONTRE.
L‘an passé, la colombe columérine n’avait pas été tendre envers son hôte breton. Ce dernier s’était largement incliné (45-5). Le bras de fer était vraiment inégal.Vendredi dernier, les Vannetais ont une nouvelle fois encaissé quarante unités sauf que cette fois, l’équipe du capitaine Payen a tenu la dragée haute à son rival columérin. En première période, le plan tactique concocté par Jean-Noël Spitzer a fonctionné à merveille. À la surprise générale, Bretons et Haut-Garonnais sont retournés aux vestiaires sur un score de parité (13-13).
DEUX CARTONS JAUNES
Quinze minutes après la reprise, le débat était bien indécis. Les Bretons pouvaient encore songer à l’exploit (19-19). Finalement, le bel édifice vannetais s’est effondré comme un château de cartes dans les vingt dernières minutes. « Nous payons un lourd tribut aux deux cartons jaunes infligés à Charles Lagarde et Oleg Ischenko. En infériorité numérique, le duel est forcément devenu inégal. Colomiers a su tirer profit de notre faiblesse numérique. Le score final est lourd, mais j’ai le sentiment qu’il n’est pas conforme à la physionomie du match », déclarait dans les vestiaires, Jean-Noël Spitzer très amer à l’issue du coup de sifflet final. Vannes est reparti bredouille de Michel-Bendichou. Mais, le contenu de la rencontre est très acceptable. Avant la réception de Montauban, les Bretons peuvent songer à l’exploit face au dernier finaliste de l’épreuve. Il y a des défaites qui forgent très souvent les groupes.