CARO EST REVENUE !
DES RETOURS, DES RECRUES, UN SOCLE VIGOUREUX ET UN PARTENARIAT FORT, LES LONSOISES PRENNENT POSITION.
Le bèth céu de Pau s’est éclairé quand la nouvelle s’est répandue. Caroline Ladagnous est revenue à la source, tout auréolée d’une magnifique campagne internationale. Vous n’imaginez pas le bien que cela fait au LRF. En termes d’image, mais aussi et surtout dans le domaine du sportif car aux côtés de « Caro », les attaquantes se sentent pousser des ailes. Et si vous ajoutez la reconversion au centre de la troisième ligne tricolore Leatitia Grand, ça promet de déménager ! Devant, la présence en première ligne des internationales Lise Arricastre et Patricia Carricaburu est un gage d’assurance tout risque. Bref, le collectif de près de 60 joueuses, dont dix recrues, est armé jusqu’aux dents. Saine émulation assurée. Impossible cependant d’ignorer l’influence positive du socle historique constitué notamment d’Audrey Claverie,
Nadège Cazenave et Manon
Rey, qui revient après une blessure. Pour tirer le groupe béarnais à son meilleur niveau, le staff n’aura pas droit à l’erreur, mais le président Jean-François
Lombard n’émet aucun doute sur la qualité du duo Christophe Photo DR
Baracqué et Florian Ronchaud, lequel remplace Raphaël Alvarez qui a quitté l’aventure. Convenez-en, ce long préambule suscite une interrogation. La section féminine de la Section paloise pro a-t-elle pris son envol vers les sommets ?
L’ENVIE D’UN TITRE
Le président Lombard est prudent de nature, il ose pourtant un voeu : « Certaines de nos filles, dès qu’elles rentrent sur le terrain, il se passe quelque chose. Elles ont une aura, des attitudes techniques qui portent l’équipe vers le haut. Alors oui, aujourd’hui on peut annoncer que j’aimerais qu’on soit champion de France, mais la saison sera longue et nous devons d’abord parvenir à une osmose. » Un autre élément pèse en faveur de la progression des Lonsoises. Depuis trois ans, le partenariat avec la Section pro dirigée par Bernard Pontneau et Yannick Le Garrérès offre le socle d’une réelle ambition. « Nous offrons quelque chose, ce n’est pas du rêve, insiste Jean-François Lombard. Nous avons accès au centre d’entraînement Macron où s’entraînent les pros et les jeunes du centre de formation. Les filles sont résidentes. C’est un outil de grande qualité. Nous avançons à la vitesse de notre territoire. » Une avancée qui devrait subir cette saison une forte accélération.