HAMADACHE, LE VOLTE-FACE
APRÈS AVOIR DONNÉ UN ACCORD ORAL AU STADE FRANÇAIS, LE PILIER DROIT DE LA SECTION PALOISE A FINALEMENT DÉCIDÉ DE PROLONGER SON CONTRAT AVEC LE CLUB BÉARNAIS.
Malik Hamadache n’est pas seulement un très bon pilier droit du Top 14. Il est également un redoutable négociateur. Et pour cause. En fin de contrat avec son club de la Section paloise en juin prochain, le colosse de 142 kilos a su pleinement faire fructifier ses talents et son statut de Jiff. Vendredi dernier, nous avons affirmé dans ces colonnes que le joueur avait donné un accord de principe aux dirigeants du Stade français. C’était bien la réalité. Ne restaient alors que quelques détails à régler et un contrat de deux ans, plus une saison, en option à signer. Nous maintenons cette version, même si nous avons commis l’erreur de titrer cet article « Hamadache futur parisien ». Sans doute avons-nous été trop naïfs ou peut-être trop attachés à la parole donnée…
Pour le Stade français, le cas Hamadache était un dossier au long cours. C’est l’ancienne équipe dirigeante parisienne qui avait initié les premiers contacts. La saison passée, l’ancien Directeur Général, Pierre Arnald, avait rencontré le joueur pour préparer le terrain. Le dossier a été repris par les hommes de HansPeter Wild. Et on se frottait les mains dans la capitale, en début de semaine dernière, d’avoir su convaincre un joueur au potentiel immense.
Las, quelques jours plus tard, Malik Hamadache, a fait volte-face. Lui et son agent, une fois la proposition du Stade français entre les mains, sont retournés discuter avec les responsables palois qui se sont véritablement montrés très généreux avec l’international algérien. « On a été prévenu par téléphone qu’il ne pouvait vraiment pas refuser l’offre de la Section paloise, confie un dirigeant du club de la capitale. On nous a donc dit qu’il allait finalement prolonger là-bas. On a été très surpris, et déçu. » L’annonce de sa prolongation de contrat d’une durée de trois ans devrait être faite ce lundi ou dans les jours à venir au plus tard. Une bonne nouvelle pour le club palois, un sale tour pour les dirigeants du Stade français, qui découvrent les joies du marché des transferts français et ses parties de poker menteur.