Midi Olympique

SCÉNARIO CATASTROPH­E

C’EST UN VÉRITABLE COUP DE MASSUE QUI S’EST ABATTU QUE LES ÉPAULES NIVERNAISE­S. EN QUELQUES SECONDES, LE NUL PARTAGÉ AVEC BÉZIERS S’EST TRANSFORMÉ EN DÉFAITE SANS LA MOINDRE MIETTE.

- A. D.

Xavier Péméja est seul en conférence de presse. Loïc Le Gal puis Jean-Philippe Genevois sont venus plus tard. Le technicien neversois en a vu d’autres mais il ne peut que constater : « C’est dur ».

L’ancien Montalbana­is reconnaît que son club vient de vivre son « premier moment

difficile » depuis sa récente histoire en

Pro D2. « Nous avons enregistré trop de déchet offensivem­ent. Nous comptons beaucoup de retard par rapport à Béziers sur ce

plan-là. » Le manager nivernais regrette, parmi d’autres choses, l’incapacité des siens à faire la différence lorsque l’opportunit­é s’est présentée.

UNE RÉACTION ATTENDUE

« On n’est pas loin de les faire craquer, lorsqu’ils sont à quatorze. Mais on n’y arrive pas. Et le scénario final est catastroph­ique. Ils repartent avec cinq points, très heureux. Nous ne marquons aucun point et sommes très malheureux. C’est très cher payé. » Quelconque en déplacemen­t, les

Jaunets avaient, jusque-là, gardé leur invincibil­ité à domicile. Elle a volé en éclats sous l’expérience et la lucidité biterroise. « Il faut ouvrir les yeux, nous allons jouer le maintien désormais. À nous de relever la tête. On a perdu une fois sur trois à la

maison, il faut que ça s’arrête. » Aux Neversois de réagir, selon le souhait de leur homme de terrain, car ils recevront encore, vendredi. Et pas n’importe qui puisque c’est l’ombre du géant grenoblois qui se profile aux abords du PréFleuri.

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