Midi Olympique

Le Midol à la lettre

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Stop aux fautes « intelligen­tes »

Ce n’est pas nouveau, mais on voit de plus en plus des équipes au point de rupture qui commettent des fautes volontaire­s pour mettre fin à l’action et encaisser 3 points plutôt que 7. Quand ces fautes sont répétées, même à 30m de la ligne, elles devraient déboucher sur des cartons, qui ne viennent jamais. Cela pénalise les équipes qui jouent le jeu et encourage les tricheurs. Il est urgent de revoir la réglementa­tion sur les fautes dites offensives. Un exemple : une équipe qui commet un passage à vide encaisse une double peine : elle perd le ballon et encaisse une pénalité, alors qu’elle tente de produire du jeu. Elle est donc plus durement sanctionné­e qu’une équipe qui défend et commet une faute pour ne pas prendre d’essai, qui se contente de la pénalité et n’avait déjà pas le ballon. Toutes les fautes offensives de ce type devraient être sanctionné­es d’un bras cassé ou d’une mêlée. Rendre le ballon à l’adversaire est déjà une sanction bien suffisante quand on cherche à mettre du jeu… Idem pour les écrans dans les mauls. Bertrand Pierrard email

J’ai vu cette année…

Vieillard de 88 ans, n’ayant joué au rugby que de 1942 à 1946 dans les rangs du Lycée Masséna et du Rugby Club de Nice, je suis vos articles avec plaisir car, contrairem­ent à d’autres vous avez compris que le rugby n’est pas en dehors du monde réel. Le problème des risques courus au rugby est devenu pour moi évident lorsque tout le monde se mit à en parler. Sur ma demande, mon médecin de famille qui tenait absolument à ce que je fasse du sport m’avait signé un double surclassem­ent : je jouais pilier en cadets et juniors avec le Lycée et talonneur avec la réserve du club ou j’avais deux flics comme piliers de 110 et 120 kg ; en ce temps-là, les talonneurs étaient pendus au cou des piliers et j’étais trop lourd chez les jeunes ! Par chance, il ne m’est rien arrivé et je ne me suis rendu compte des risques que 20 ans plus tard, étant donné que ma carcasse n’était pas achevée ! Je me rends compte que les risques encourus peuvent être très graves, surtout en première ligne où nous n’avions aucune formation. Toutefois, j’ai remarqué que dans les cas les plus graves il n’y avait pas le désir de nuire ; souvent, ce sont deux coéquipier­s qui se percutent sans se voir et le même problème arrive entre adversaire­s. Le rugby étant un jeu très dur, il est difficile d’empêcher les chocs. J’ai vu, cette année, un match où l’arbitre a donné un carton jaune à un gars qui avait plaqué aux jambes parce que l’adversaire était tombé sur la nuque ! Je vois, par contre, autour des rucks des gars intervenir, épaule en avant sur un adversaire qui vient vers le rock, sans que je voie un arbitre le sanctionne­r ; et cela se passe très souvent. Puisque tous les matches sont filmés, une commission de discipline devrait regarder tous les matches enregistré­s pour sanctionne­r les mauvais gestes nombreux, qui se passent dans le dos de l’arbitre et sont très rarement signalés par ses juges de touche. Avec les amitiés d’un vieillard qui prend plus de plaisir à voir les Blacks que le Top 14 ! Roger LEOPARDI email

Four-Nations

Je n’avais pas vu Afrique du Sud Australie en direct, je me suis contenté de la rediffusio­n. Je vais être bref : ça ne s’arrange pas. Un jour ou l’autre, des joueurs perdront leur sang-froid. Devant l’arbitre qui, pour une fois, est à hauteur, il y a passe en-avant pour l’essai de Serfontein. De plus, il y a un acte d’antijeu d’un partenaire qui essaie de faire un croche-pied au dernier défenseur. Vers la 60e minute le joueur australien est arrêté à deux mètres de la ligne sud-africaine par un placage style NFL. Et pour finir le nombre d’en-avant sur longue passe est impression­nant et non signalé comme d’habitude par les juges de touche ! Alain PACAUD email

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