Midi Olympique

« On n’a pas assez travaillé »

LES GIRONDINS TERMINENT L’EXERCICE DANS LE VENTRE MOU DE LA POULE 7 DE FÉDÉRALE 2, SANS AVOIR EU LA POSSIBILIT­É DE SE QUALIFIER. L’OCCASION DE REMETTRE ÇA L’ANNÉE PROCHAINE SOUS LA DIRECTION D’UN NOUVEAU MANAGER.

- Propos recueillis par David BOURNIQUEL

Quel bilan tirez-vous de cette saison ?

On ne va pas se mentir : nous ne nous sommes pas qualifiés, donc les objectifs fixés en début de saison ne sont pas remplis. Nous finirons au mieux sixième, ce qui n’est pas trop mal dans l’absolu. Il va falloir travailler pour améliorer ce qui nous a empêchés de passer un cap cette saison. Pour autant, notre équipe réserve est quant à elle qualifiée. Cela tempère ma mauvaise humeur car on dit souvent que l’on juge la santé d’un club à la qualité de son équipe réserve. La nôtre va très bien, nos jeunes sont bons et là en nombre. Salles est un club formateur.

Justement avez-vous identifié ces manques ?

Oui. Nous terminons la saison avec un excellent bilan à domicile, nous sommes la deuxième meilleure équipe de la poule en termes de points marqués chez nous. Par contre, nous fûmes très perfectibl­es à l’extérieur avec seulement trois points marqués loin de nos bases sur toute la saison. Il est donc urgent de nous améliorer en déplacemen­t.

Comment expliquez-vous cette faillite loin de Salles ?

Je pense que nous n’avons tout simplement pas assez travaillé. Nos joueurs n’ont sûrement pas été assez impliqués, je crois qu’ils ont souffert d’un manque de mental. Au vrai, on se l’explique assez mal ! Il est important de passer à autre chose, de rebondir et d’avancer.

Par quoi cela passe-t-il ?

Je pense que les joueurs ont besoin d’un autre discours, d’une autre méthode. Notre manager, François Cantet, qui nous a énormément apporté lors des trois dernières saisons et notamment un titre de champion de France de Fédérale 3, sera remplacé par notre préparateu­r physique, Sébastien Dantès. Sébastien jouit d’une grande expérience. Il fut préparateu­r physique chez les pros à l’UBB, entraîner ne lui fait pas peur. Il va apporter un autre regard sur la gestion du groupe. Et rebâtir une équipe.

Qu’attendez-vous de lui exactement ?

Globalemen­t, le staff actuel sera conservé. Mais on a besoin de travailler plus en équipe. Je veux que Sébastien pilote un groupe d’entraîneur­s amené à gérer un groupe de joueurs, sans distinctio­n d’équipe première ou réserve. J’attends de lui qu’il distribue les tâches à chacun en fonction des compétence­s, qu’on travaille un peu plus la technique individuel­le avec pourquoi la présence ponctuelle d’intervenan­ts extérieurs.

Visez-vous la Fédérale 1 à moyen terme ?

Nous avons la structure pour y aller. 500 licenciés, 280 gamins à l’école de rugby, 150 partenaire­s La base de la pyramide est solide. C’est le jeu et nos résultats qui guideront nos ambitions.

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