« Avec Teague, nous n’étions pas d’accord »
JEREMY DAVIDSON - IL REVIENT SON DÉPART DE L’UBB VERS BRIVE.
Vous ne serez resté qu’un an à Bordeaux. Est-ce une déception ?
Oui bien sûr. Attention, je ne suis pas déçu de me retrouver à Brive. Mais la façon dont les choses ont évolué à Bordeaux a été négative. J’aurais préféré que ça se passe autrement. Quand Jacques Brunel était là, tout se déroulait super bien. Après ce n’était plus pareil.
Après le match face à Brive, vous avez déclaré que la situation était difficile avec Rory Teague. Que vouliez-vous dire ?
Avec Rory Teague, c’était difficile, plutôt sur une question humaine. Nous n’étions pas d’accord sur la façon de gérer les gens. Il y avait aussi un problème de connaissance du rugby français.
N’étiez-vous pas vexé de ne pas avoir été nommé numéro un par Laurent Marti en janvier ?
Non, pas du tout. Je suis quelqu’un qui peut très bien travailler avec d’autres. Dans la mesure où on veut travailler avec moi… Dans la vie,
on rencontre des gens sympas et on rencontre des gens égoïstes. C’est comme ça…
Avez-vous quand même vécu des moments heureux en Gironde ?
Oui, j’ai quand même connu des satisfactions : le ballon porté de plus de trente mètres contre Toulon ; la performance des avants contre La Rochelle. J’ai aussi eu la satisfaction de voir éclore certains talents, Peni Ravai, Adrien Pélissié qui s’est retrouvé en équipe de France ; et Cameron Woki que nous avons vu débarquer tout jeune avec nous en juillet et qui s’est montré exceptionnel. N’oublions pas Florent Dufour et Max Lamothe qui sont en pleine progression. Mais vous savez, celui qui va entraîner l’UBB l’an prochain, on peut le surnommer Lucky Luke* avec toutes les stars qui arrivent.
Quel fut le moment le plus noir ?
La défaite à la maison contre Oyonnax, ce fut vraiment très très décevant de vivre ça. ■
* Traduit littéralement par « Luke le chanceux ». Sous-entendu, avec le recrutement effectué par l’UBB, la tâche de l’entraîneur sera simplifiée.