Comme on se retrouve
L’éloignement géographique n’exclut pas les retrouvailles. Phase finale ou phase régulière, d’aucuns vont finir par se demander si Mâconnais et Castanéens ne sont pas les protagonistes attitrés d’un classique ! Roger Ripol, le headcoach bourguignon, a gardé le souvenir d’une équipe « très dangereuse, et ce en dépit des mouvements au sein de l’effectif ». Du changement, il va y en avoir également dans ce haut-lieu du département de Saône-et-Loire : « Une belle aventure se termine, souhaitons que cela soit de la meilleure façon » poursuit celui qui se dit ouvert à toute proposition. Avec de tels états de service (Mâcon était l’adversaire de Rouen l’an passé sur la dernière marche honorant la mémoire de Jean Prat), nul doute que l’ancien international espagnol passé, comme David Gérard, par Northampton, rebondira, peut-être un peu plus vers le sud.
Sur les bords du Canal du Midi, pareillement, on ne perd pas le nord. Ou, plus exactement, « on ne regarde pas le nom de l’épreuve que l’on dispute » comme l’explique Eric San Vicente : « Peu importe que le Jean-Prat ne soit pas promotionnel.Y participer ne constitue pas un aboutissement, mais une fête. Nous ferons pour le mieux, sans jamais osciller entre fanfaronnade et défaitisme. »
Bien souvent, les Castanéens ont marqué le pas lors de leur entrée en lice. Le caractère nullement pléthorique de l’effectif ne plaide pas en leur faveur mais le staff compte bien tirer parti, nonobstant l’absence de Valentin Caillau, du surcroît d’automatismes générés par un mode de fonctionnement en ossature restreinte.