Des mauls à briser
Les données statistiques enregistrées depuis deux ans sur leur terrain donnent aux joueurs d’Orsay toutes leurs chances de combler leurs huit points de retard. Seule l’équipe surdimensionnée de Beaune s’est imposée chez eux depuis le mois de janvier 2016. Les années précédentes, le grand Niort, le grand Suresnes, et tous les autres prétendants à la montée en Fédérale 1, s’y sont cassé les dents. Cette saison, excepté Antony qui y a perdu avec panache (22-19), tous les visiteurs - excepté Beaune - y ont perdu sur une marge supérieure à huit points. En chiffre, et en réputation, le dernier demi-finaliste de la compétition, dispose d’une envergure de favori. Son seul défaut : son incapacité manifestée la semaine dernière à juguler le train de vie des avants drancéens. La confrontation des styles a eu lieu, même si Drancy s’est manifesté de trois façons différentes en inscrivant ses trois essais. Le dernier fut une oeuvre de grand champ. Mais le premier - maul enfoncé sur pénaltouche - et les nombreux regroupements spontanés organisés dans le jeu courant après les rucks, ont valorisé la capacité d’action de ce paquet qui ne touche plus terre depuis quelques mois. « C’est juste fabuleux », les saluaient encore à la fin du match leurs entraîneurs Jimmy Delhaye et Olivier Ackerman. « Nous devons les empêcher de se reconstituer comme ils le font », acquiesce l’entraîneur d’Orsay Yvan Dury. Lui alignera le même groupe qu’au match aller. À Drancy, la suspension de l’ouvreur Matthew Dubois sera compensée par le retour du titulaire au poste Théo Siboul. L’ailier Josselin Dziura rentrera également.