Midi Olympique

Tout est déjà écrit

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C’était attendu, Saint-Priest connaissai­t l’ampleur de sa tâche et il n’y a finalement pas eu le plus petit bout de surprise. Le coeur et le courage n’ont pas suffi. Trop fort, Nice a fait le boulot et peut, d’ores et déjà, se tourner tranquille­ment vers son huitième de finale. Avec un succès bonifié conjugué à un écart de +31, le plus gros écart de ces matchs allers, il n’a rien à redouter et les Lyonnais de Saint-Priest plus rien à espérer. « Maintenant, il n’y a plus rien à jouer, sourit leur président Alain Tauleigne, cela a été une belle correction, Nice n‘est pas là par hasard, mais on n’est pas déçu… On a fait ce que l’on pouvait avec notre vaillance et l’on inscrit quand même trois essais. » Dimanche soir, Saint-Priest pourra ranger ses crampons au fond d’un placard et se mettre en mode vacances au terme d’une saison malgré tout « plus que réussie jusqu’à fin février et ce trou d’air. Face à Nice, malgré un écart lourd, on a retrouvé notre rugby, on fait un match courageux et jusqu’au bout, on n’a rien lâché. On a montré une fière allure » commente son technicien Christophe Tosoni.

Côté niçois, il reste maintenant à demeurer brancher sur le mode « accession » avec trois rendez-vous encore à empocher. À commencer par ce match retour aux Arboras. « Sur le volet comptable, il n’y a rien à redire, observe le Niçois David Bolgashvil­i, mais dans le contenu, on a joué notre plus mauvais match de notre saison, on a trop joué par intermitte­nce. Maintenant, il s’agit de se racheter et de remettre Saint-Priest à sa place. » Il sera ensuite bien temps pour Nice de se tourner vers son prochain tour et l’ascenseur qui mène à l’étage du dessus.

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