Midi Olympique

Le droit d’y croire

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Rien n’est fait, loin de là ! Châteauren­ard a empoché la première manche. Sans pouvoir prendre le bonus offensif. Sa marge de manoeuvre est suffisamme­nt mince pour devoir faire le voyage en Isère dans ses petits souliers. « On est déçu, il y avait la place pour un bonus offensif » avoue, sans mal, son manager Daniel Saubier

Ce résultat laisse planer un minimum de suspense au-dessus des têtes. Les maraîchers ne sont surtout à l’abri de rien. Et certaineme­nt pas d’un retour de flamme. « C’est un nouveau match, c’est du 50-50, on ne peut pas être serein, se faire éliminer serait une déception, avoue Daniel Saubier, mais Vinay n’est pas là par hasard, c’est solide, il y a un fond de jeu. On a l’expérience de ces matchs de phase finale, mais cela va être très compliqué. »

D’autant que les guêpes de Vinay sont prêtes à se relever les manches pour effacer à Vieux Melchior leur handicap et poursuivre leur aventure. « On a obtenu un résultat flatteur, assure leur entraîneur Jean-François Coux, Châteauren­ard n’a pas su concrétise­r ses temps forts, mais c’est solide quand il enchaîne les temps de jeu. De notre côté, durant une mi-temps, on a fait les choses à l’envers. Maintenant, on a les cartes en main pour faire un bon match. » Il n’est d’ailleurs passé inaperçu à l’esprit de personne en basse vallée de l’Isère qu’avec sept revers en dix matchs, Châteauren­ard est loin de montrer une solidité à tous crins en dehors des Bouches-du-Rhône. Une façon de se dire, que le promu Vinay pourrait bien devoir repousser son départ en vacances ! Seule certitude : cette seconde manche sent le suspense à plein nez.

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