Jedrasiak, Poirot, « Vahaa » forfaits « Tao », Baille, Le Roux pistés
Jacques Brunel n’en finit plus de compter les forfaits en prévision de la tournée de juin en NouvelleZélande. Après Camille Lopez, Maxime Machenaud, Louis Picamoles, Brice Dulin, Virimi Vakatawa, Marco Tauleigne, ou encore Arthur Iturria, le sélectionneur des Bleus a appris en début de semaine qu’il ne pourrait pas compter sur Paul Jedrasiak, appelé récemment pour pallier l’indisponibilité… d’Arthur Iturria. Le deuxième ligne, touché lors du dernier match de Top 14 de son équipe face à Toulouse, samedi dernier, a passé des examens complémentaires au CNR de Linas-Marcoussis. Leur verdict est sans appel : Paul Jedrasiak souffre d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit. L’international va subir une opération la semaine prochaine. Il devra observer six mois de convalescence « avec un retour à la compétition envisagée autour du mois de novembre 2018 », indique son club dans un communiqué.
Cette annonce s’est combinée avec la suspension du Bordelais Jefferson Poirot, suspendu six semaines après son expulsion face à Brive et celle du Clermontois Sébastien Vahaamahina, suspendu trois semaines pour un mauvais geste à l’encontre du public d’Agen. Pour ce dernier, le staff des Bleus restait dans l’expectative car Vahaamahina devrait faire appel. Le poste de deuxième ligne se retrouve très sinistré. Mais dans l’hypothèse où « Vahaa » serait forfait, les entraîneurs privilégiaient la piste Bernard Le Roux, titularisé à cinq reprises à ce poste par le Racing cette saison. Il compléterait le quatuor avec les Gabrillagues, Lambey et Maestri, le revenant puisque le futur Rochelais (exToulousain) et ses 59 sélections n’a fait ni les tests de l’automne, ni le Tournoi.
Pour le poste de pilier gauche, Jacques Brunel a tout de suite pensé à deux noms : le Toulousain Cyril Baille et Sébastien Taofifenua, le néo-Toulonnais (ex-UBB) qui a joué un test à l’automne, sans décevoir.
Cyril Baille compte déjà huit capes mais n’a plus été appelé depuis mars 2017, juste avant sa grave blessure à un tendon rotulien. Depuis son retour, le 20 décembre, il a joué douze matchs avec son club, dont dix comme titulaire. De lundi à mercredi, au CNR de Linas-Marcoussis, une trentaine de prétendants à la sélection - les joueurs du Racing 92 étaient logiquement laissés à la disposition de leur club pour préparer la finale de la Coupe d’Europe - a commencé à préparer la tournée néo-zélandaise. Avec au programme révision du projet de jeu, exercices de techniques individuelles et séances collectives. D’ici le départ en Nouvelle-Zélande début juin, Jacques Brunel va croiser les doigts devant les phases finales dans l’espoir de voir la série noire ne pas s’allonger.