Midi Olympique

Ses forces

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LAURENT LABIT : « IL M’A FAIT PROGRESSER »

« On ne va pas revenir sur l’échec partagé, que j’ai aussi assumé, de son passage au Racing. Nous n’avons pas réussi à tirer le meilleur de Johnny, voilà tout. Le souvenir que j’en garde néanmoins est celui d’un joueur brillant, toujours impliqué dans le jeu. Je crois que Johnny Sexton m’a fait progresser dans mes analyses et ma gestion des hommes. Je le revois, à son arrivée chez nous, très surpris par la façon de faire des Français : à l’époque, le staff décidait des plans de jeu, des animations avant de les donner aux joueurs ; lui me répondait alors qu’il voulait participer au débat, donner son avis, réfléchir avec nous à la stratégie. Si cet échange est depuis devenu la norme au Racing, il y est pour beaucoup. […] En Irlande, Johnny est au centre de tout, de sa province comme de l’équipe nationale. Il est le quaterback de Joe Schmidt et en ce sens, s’épanouit parfaiteme­nt dans sa province comme au niveau internatio­nal. C’est une vraie machine à gagner. »

WENCESLAS LAURET : « UN ENFER À MARQUER »

« Johnny est au sommet de son art. Il attaque la ligne, joue dans la défense, crée l’incertitud­e dans sa zone. Pour le troisième ligne chargé de le marquer, c’est souvent un enfer. Il aime la perfection et son exigence peut parfois mal passer avec les mecs, autour. »

DONNACHA RYAN : « IL A LA RAGE »

Le deuxième ligne du Racing 92 évolua très souvent aux côtés du demi d’ouverture du Leinster, en équipe nationale : « Jonathan Sexton est le demi d’ouverture le plus agressif en défense qu’il m’ait été donné de voir. En match, je lui disais parfois : « C’est bon, Johnny, tranquille. Gardes-en un peu, on a besoin de toi. » Il ne m’écoutait jamais. C’est un

gagneur. Il a la rage. »

MAXIME MACHENAUD : « UN VRAI GAGNEUR »

« Je suis une pile. J’ai très mauvais caractère et en ce sens, on se ressemblai­t beaucoup avec Johnny Sexton. Nous étions deux sanguins, deux hargneux et sur le terrain, on gueulait énormément. C’était la flamme et le feu, en fait ! […] Contrairem­ent à ce que les gens ont cru à son arrivée en France, Johnny n’avait rien contre le jeu de mouvement. Quand il est arrivé chez nous, il s’étonnait même souvent : « Comment voulez-vous gagner des matchs en ne faisant que des mauls pénétrants ? » Je ne l’ai jamais oublié ces paroles. »

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