Le possible et le reste
Il reste un match, qui plus est face à l’une des deux meilleures mêlées de la poule. Que nous ayons les cartes en mains, que nous soyons contents du résultat, oui, peut-être, mais il serait prématuré d’affirmer que nous sommes en quarts. » Thierry Jarlan, qui n’a évidemment pas oublié le scénario pour le moins renversant de l’édition précédente (les Vauréens avaient perdu le match à domicile face à Blagnac avant de prendre une revanche pour le moins éclatante une semaine plus tard), a toutes les bonnes raisons de rester modeste. Pourtant, c’est peu dire si le club tarnais présidé par notre interlocuteur est en ballottage favorable du fait des cinq points-terrains engrangés. Hé oui, le règlement est formel, même si Valence-d’Agen inscrivait, pourquoi pas, dix pénalités et trois drops lors du match retour, le seul goal-average ne changerait rien à l’affaire. Pour se qualifier, les Tarn-etGaronnais doivent infliger un K. O aux allures de réplique immédiate : « Nous avons 1 % de chances d’y parvenir mais nous allons quand même la jouer à fond », déclare Olivier Laurent, très contrarié par le scénario du premier acte. « Nous avions le match en mains et puis… » Il est clair que dans l’esprit du colistier d’Adrien Figueiredo et Sylvain Decon, le dernier essai encaissé (synonyme de bonus offensif, fautil le rappeler) a pesé de tout son poids dans la balance : 27-18 puis 34 à 18, il n’en fallait pas davantage pour formuler un pronostic de qualification favorable aux riverains de l’Agoût en dépit des pépins physiques entraînant les indisponibilités de Marsoni, Clergues et Hecker. Côté valencien, on note le retour de Laurent Thuery.