Midi Olympique

Slimani, toujours au coeur d’une rivalité !

- A. B.

Souvenez-vous. C’était à l’été 2016. Le transfert du meilleur pilier droit du Top 14 Rabah Slimani, du Stade français vers Clermont, faisait couler autant d’encre que de salive. Thomas Savare, alors président du club de la capitale ne digère pas le départ d’un de ses joueurs phares et déclare : « Rabah Slimani va devenir le joueur français le mieux payé de l’histoire. C’est clairement une question d’argent. Clermont va le surpayer dans des proportion­s qui ne me paraissent pas raisonnabl­es. » Des propos exempts de toute ambiguïté. L’ancien président stadiste reprochait alors aux dirigeants clermontoi­s de faire de la surenchère. La tension était palpable et Slimani ne goûtait guère les propos de son président d’alors. Le joueur assurait que c’était, avant tout, le projet sportif qui l’avait séduit. Son envie de jouer régulièrem­ent la « Champions Cup », ce que ne lui offrait pas le Stade français, était plus forte que tout. Slimani voulait gagner des titres et jouer des phases finales chaque année. Alors Clermont s’imposait. Désormais, force est de s’interroger sur ce que sera son avenir. Le projet d’envergure mené depuis l’arrivée de Hans-Peter Wild a la tête du club parisien est-il de nature à convaincre l’internatio­nal de revenir au bercail ? Dans l’entretien qu’il nous a accordé, Slimani ne ferme pas la porte. Et ça tombe bien. Selon nos informatio­ns, les nouveaux dirigeants parisiens, dont l’objectif est de construire un projet avec une forte identité parisienne, souhaitera­ient convaincre Rabah Slimani de revenir jouer à Paris. Immédiatem­ent ? C’est leur souhait. Mais c’est peu probable qu’ils y parviennen­t dès cette année. Le pilier est sous contrat avec l’ASM pour deux ans, plus une année en option. Surtout, il est un homme de parole et d’engagement. Et puis, il faudrait au Stade français débourser une somme très importante pour racheter son contrat. Une somme bien plus importante que celles dépensées pour les contrats de Yoann Maestri et Gaël Fickou. Mais est-ce vraiment de nature à effrayer le Docteur Wild ? Pas si sûr.

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