LE TEMPS DES NÉGOCIATIONS...
MALGRÉ LEURS DIFFÉRENDS, LAURENT BALUC-RITTENER ET ROBINS TCHALE-WATCHOU SE SONT RENCONTRÉS EN DÉBUT DE SEMAINE. LES DEUX HOMMES POURRAIENT PARVENIR À UN ACCORD QUI CONDUIRAIT BALUC-RITTENER VERS LA PRÉSIDENCE DU SYNDICAT D’ICI DEUX ANS.
Le 24 septembre prochain, lors de la Nuit du rugby à Paris, le syndicat Provale tiendra son assemblée générale annuelle, au cours de laquelle devrait être élu son futur président. Jusqu’à maintenant, cette élection prenait la forme d’une lutte entre deux hommes : l’actuel président du syndicat, Robins Tchale-Watchou, candidat à sa propre succession pour un deuxième mandat ; et Laurent Baluc-Rittener, actuel membre du comité directeur de Provale et de la commission d’aide à la reconversion.
Mais, selon nos informations, cette élection pourrait ne pas lieu. Laurent Baluc-Rittener ayant déposé son dossier de candidature hors des délais légaux, le comité directeur de Provale lui a signifié, mercredi dernier, qu’il ne pourrait finalement pas candidater pour la présidence du syndicat. Problème, Robins TchaleWatchou a quant à lui omis de faire l’appel à candidature ; une manoeuvre pourtant obligatoire avant une assemblée générale élective. Les candidats sont ainsi en totale opposition.
En début de semaine, malgré leurs différends, les deux hommes se sont rencontrés en présence de deux médiateurs, et ont mis de côté leurs ego pour faire avancer les débats « dans l’intérêt de Provale », selon une source proche du dossier. Après de longues tractations, les deux anciens joueurs seraient tombés sur un accord dont ils peaufinent désormais les derniers détails. Robins Tchale-Watchou garderait ses prérogatives lors de la prochaine assemblée générale, et Laurent Baluc-Rittener serait promu au poste de secrétaire général du syndicat avant, à mimandat, d’évoluer vers la présidence.
Pour le moment, cette solution contenterait les deux parties. Elle permettrait à Robins Tchale-Watchou, par ailleurs vice-président de la FNASS (Fédération nationale des associations et des syndicats de sportifs) et directeur général chez Vivendi Sport, de rester en course pour obtenir à terme la présidence de la FNASS. Et à Laurent Baluc-Rittener d’être « intronisé », en prenant le temps d’appréhender au mieux le poste. Un mariage de raison.