Le Puc dans le bois dur
Les Parisiens du Puc testeront leur formation régénérée dans une configuration de championnat exigeante. La réception d’Orsay ce week-end et le déplacement à Beauvais en suivant font deux matchs programmés contre deux candidats déclarés à la montée en Fédérale 1. On retrouvera aussi sur leur passage jusqu’à la septième journée et leur déplacement à Plalsir, les formations de Chartres et de Drancy, des qualifiées de la saison dernière qui étendent le redevenir, et celle du Rheu, toujours très étoffée, et qui a beaucoup à se faire pardonner. Selon ces a priori de début de saison, les Pucistes ont hérité d’un démarrage ardu. « On le prend positivement. Il vaut mieux débuter par des grosses écuries dont nous savons qu’elles courront encore plus vite
dans deux mois », s’amuse Xavier Tesseidre, devenu à l’intersaison depuis le départ de Sébastien Ouzet à Oyonnax, l’entraîneur le plus ancien de la première. « Zézette » n’est donc plus là, et puisqu’il occupait l’espace de sa joviale éloquence, Xavier Teissedre et le nouveau venu Alain Jamain devront suivre en marge de leurs activités de techniciens un programme de constitution de leur duo. Il fonctionnait depuis la reprise officielle du 13 août un peu au ralenti. Ils ont récupéré seulement depuis mardi l’essentiel de leur groupe. L’espace créateur de cohésion a été limité pour cette équipe en reprise d’ambitions. Maintenue la saison dernière de façon confortable à la septième place après plusieurs saisons chaotiques, elle a incorporé à l’intersaison — fait assez nouveau pour elle — des joueurs aguerris aux joutes de la Fédérale 2. « Nous voulons nous fixer de nouveau dans la première partie de tableau », dit le président Jérôme Bousquet. C’est cette ambition qui devra être évaluée à cette succession de rencontres difficiles. Et le premier morceau, Orsay, ne sera pas le plus tendre. SEULEMENT DEUX ABSENTS
Le staff d’Orsay a volontairement pointé ce déplacement chez son homologue universitaire comme un objectif prioritaire. « C’est un peu une tradition chez nous de perdre le premier match de la saison, expliquait l’entraîneur des arrières Ivan Dury. Nous avons reçu les renforts de quelques joueurs qui peuvent nous permettre de passer un cap. Nous voulons évoluer, et notamment augmenter notre capacité à mieux nous entraîner. C’est pourquoi il serait de bon ton de faire un sort à cette tradition du premier match raté. » Les deux sorties amicales organisées contre Marcq-enBaroeul ont plutôt donné satisfaction. La deuxième dans le Nord a aussi permis l’organisation d’un week-end de cohésion à la braderie de Lille. Orsay s’avance groupé. Et seuls le centre François Paubert (genou) et le pilier Wilfried Wehrli (cheville) manqueront. Au Puc, trois internationaux feront défaut (voir écho en page Ovalie), ainsi que le troisième ligne recruté à Cahors Quentin Henrion.