« Nous avons notre championnat »
Entraîneur de Chambéry
Après deux journées, vous avez comblé plus de la moitié du handicap de départ. Est-ce encourageant ?
La saison passée, on nous a empêché de disputer la phase finale. Cette saison, nous avons à nouveau l’interdiction d’y participer et, en plus, on nous a infligé un handicap de huit points. Nous avons effectivement déjà effacé cinq points mais il faut gérer tout cela avec une équipe qui, en plus, est en reconstruction après avoir connu de nombreux changements. Et qui n’a pu disputer qu’un seul match de préparation. Tout cela est compliqué. Nous savons que nous avons notre propre championnat à mener.
Les deux premiers matchs vous ont-ils satisfait ?
Il nous ont apporté cinq points mais, audelà d’une approche comptable, nous avons aussi des objectifs sur la qualité de jeu que nous voulons mettre en place par rapport au rugby que nous proposions la saison passée. La difficulté tient au fait que nous devons avancer sur les deux fronts, celui des résultats et celui du contenu. Dans ce contexte, la tentation est d’aller le plus vite possible mais nous savons qu’il faudra du temps pour permettre aux nouveaux joueurs d’intégrer notre système de jeu. À Dijon, par exemple, nous avons été les artisans de notre défaite sur de grotesques erreurs défensives ou en raison de mauvaises sorties de camp.
Comment abordezvous la réception de Nice ?
Ce sera notre premier match à domicile et face à une équipe du haut de tableau, nous l’attendons comme un véritable test pour mesurer la capacité des joueurs à reproduire ce qui leur a été demandé. Nous chercherons à nous appuyer sur ce qui a fonctionné lors des deux premiers matchs, avec de la simplicité, mais en cherchant l’efficacité et le réalisme.