Boulogne, le coup de la panne
La rencontre disputée samedi soir dernier entre Boulogne-Billancourt et Clamart (Fédérale 3, poule 2) n’a pas été à son terme. Pas de bagarre générale, ni de débordement du public, ni d’accident de jeu : elle a été arrêtée à la 50e minute à la suite d’une panne de l’éclairage du stade Le Gallo. Après une demi-heure d’interruption, le délai légal pendant lequel l’arbitre peut faire reprendre le match, le délégué de la partie a décidé de renvoyer tout le monde aux vestiaires. C’est la première fois que le club de Boulogne organisait une rencontre en nocturne sur son stade Le Gallo. Jusqu’à présent, aucun entraînement du soir n’avait jamais souffert d’une telle panne. « C’est parce qu’il y a deux modes d’éclairage différents, a expliqué le président Jean-Baptiste Alnot. Et nous n‘avions encore jamais testé le mode « match ». Il a provoqué une surchauffe des projecteurs. Le temps d’identifier la panne, de la réparer, et de respecter le temps de chauffe de vingt-minutes des projecteurs avant leur utilisation, il n’était plus possible de ne pas dépasser le délais de trente minutes d’interruption maximale. »
À l’instant où le match s’est arrêté, Boulogne-Billancourt menait 8 à 6. Une commission fédérale sera réunie à une date qui reste à préciser, pour statuer sur le sort de cette rencontre. Match à rejouer dans son intégralité, à reprendre là où il s’était arrêté, ou victoire de Clamart sur tapis vert : toutes les options sont ouvertes. En attendant, les dirigeants de Boulogne, qui devaient de nouveau organiser leur match de ce week-end contre Saint-Denis le samedi soir, ont décidé de la reprogrammer le dimanche à 15 heures. « La panne a été réparée, mais une société indépendante doit passer pour évaluer le système. Et tant que cette société chargée de l’expertise ne sera pas passée, nous ne prendrons aucun risque », a expliqué Jean-Baptiste Alnot.