LES PROMESSES DE L’AUBE
DANS UNE POULE TRÈS DIFFICILE, LES DORDOGNOTS ESPÈRENT TIRER LEUR ÉPINGLE DU JEU. ILS Y PARVENAIENT BIEN JUSQU’ALORS MAIS VIENNENT D’ÊTRE RAPPELÉS À L’ORDRE PAR NIORT …
Qu’on se le dise, cette poule 1 de Fédérale 1 est absolument terrible et les Trélissacois en sont bien conscients. Ils sont à la bagarre pour exister et se qualifier au milieu de quelques-unes de plus belles équipes de la division. Rouen, Cognac-SaintJean-d’Angély, Nantes, Dax, Bergerac… La liste est longue et les bastions, récents ou plus anciens, tous mieux armés les uns que les autres. Au milieu, Trélissac parcourt son petit bonhomme de chemin malgré sa bourse famélique de 700 000 € à peine. Les Périgourdins ont réalisé un début de saison parfait en s’imposant à l’extérieur à Suresnes puis à domicile contre le Bassin d’Arcachon. Les deux fois, ils ont convaincu. Et même glané un bonus offensif qui leur permettait d’être dans le même rythme que les cadors. Et puis, dimanche dernier, ils ont calé. Face à une belle équipe de Niort, ils ont dû s’incliner et subir leur première défaite à zéro point. Pas encore inquiétant, loin de là, mais la piqûre de rappel arrive peut-être au bon moment.
POURQUOI NE PAS VISER LE DU-MANOIR ?
Stéphane Labrousse, le manager sportif, se félicite du début de saison de sa formation. « Pour le moment, ce que nous produisons est positif, explique l’homme fort des Périgourdins. On a une équipe assez complète, nous essayons de mettre du volume au jeu tout en nous appuyant sur des bases solides. » Il faut dire que le SAT ne pars pas d’une page blanche. Les hommes de Labrousse sortent d’une finale perdue en Trophée Jean-Prat face à Lavaur, ce qui fait d’eux le vice-champion de France de la division. « En tant que derniers finalistes de l’épreuve, nous allons être très attendus tous les week-ends », prévient le manager qui espère que son équipe saura s’appuyer sur ses qualités pour garder « Trélissac invaincu ». « Voilà plus d’un an et demi que personne n’est venu gagner chez nous, c’est une de nos force et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour que cela dure encore. »
Conscient que son club doit « grandir encore », Stéphane Labrousse espère gagner assez de match pour écarter au plus vite le spectre de la relégation. Après quoi, lui et ses hommes pourront viser une cinquième ou une sixième place, qualificative pour le Du-Manoir. Pour le moment, pas question de viser plus haut. « Nous sommes au maximum de ce que nous pouvons faire en termes de financement, annonce le manager. Avec 700 000 € de budget, c’est déjà beau d’être là. Dans la région, nous sommes soumis à une forte concurrence d’autres sports. »