SANS PRESSION
LA SECTION FÉMININE S’ENGAGE EN TOUTE HUMILITÉ EN ÉLITE 2. LES AUDOISES VEULENT AVANT TOUT S’AMUSER TOUT EN PROGRESSANT
Championne de France Fédérale 1 2017 à l’issue d’une mémorable finale dominée de mains de maître face à Rueil -Malmaison, sixième la saison écoulée lors de la dernière édition de l’Armelle-Auclair, la section féminine narbonnaise repart pour une deuxième année consécutive au sein de ce second niveau national. Avant les trois coups de ce prochain championnat, les Narbonnaises et leur encadrement vont s’engager dans cette poule unique sans la moindre pression.
« On se lance dans une nouvelle compétition, on va découvrir des équipes de culture et de région différente. Le canevas de cette poule nous invite aussi à faire deux lointains déplacements en région parisienne face à Nanterre Racing et Chilly-Mazarin. Cela nous donnera l’occasion de prendre à deux reprises le TGV. En ce qui concerne ce championnat, on part en quelque sorte dans l’inconnu. Pour cela, avec les filles et l’ensemble des dirigeants, nous n’avons pas encore dégagé un objectif sportif. On attend quatre à cinq rencontres afin de se jauger. Il serait présomptueux de dire que nous voulons nous qualifier puisqu’il n’y aura que deux élus, le premier et le deuxième. Le premier objectif c’est de prendre du plaisir, s’amuser et structurer un peu plus la section », soutient Nans Barnils, le manager.
QUARANTE JOUEUSES POUR DEUX ÉQUIPES
À l’intersaison, le Racing n’a pas fait de folie concernant le recrutement. « Narbonne n’est pas une ville universitaire, ajoute le manager. Il est difficile de récupérer des joueuses. Notre principal souci c’est au contraire de conserver l’effectif. Cette année, nous avons la chance d’avoir un apport d’anciennes cadettes au profil intéressant. Nous allons disposer de quarante joueuses pour constituer l’équipe une et celle qui va disputer le championnat d’Occitanie à dix. C’est peu, mais ce sont des filles très sérieuses. Quand elles s’engagent, elles respectent le contrat. » Les Narbonnaises ne vont pas se prendre la tête au sein de ce top 10 du deuxième niveau. Dans un sens, elles n’ont peut-être pas tort. À n’importe quel niveau de compétition, le rugby reste avant tout un jeu.