Midi Olympique

UNE MÊLÉE ET DES QUESTIONS

ALORS QU’ILS TENAIENT LEUR SUCCES, LES MASSICOIS ONT FAILLI SUR UNE DERNIERE MÊLEE. GÉNANT.

-

L’incapacité de la mêlée massicoise à sécuriser le gain de son ballon sur son introducti­on, alors que la sirène venait de retentir, restera le fait majeur de cette cinquième défaite consécutiv­e déprimante. Certes, Didier Faugeron ne déraisonna­it pas totalement dans son exagératio­n, lorsqu’il a déclaré que l’arbitre Monsieur Carillo avait choisi son camp, un coup de sifflet trop rapide de « la star de

cette partie » sur un avantage en cours ayant privé Massy d’un essai casquette — Julien Laïrle a dressé un tableau inverse en constatant les incohérenc­es qui le servaient. Mais la défaillanc­e de cette mêlée, au moment de la délivrance, est une incongruit­é. Le degré de déterminat­ion nécessaire à annihiler la tentative des Angoumoisi­ns d’aller chercher dans leur pied cette dernière munition, n’a pas été atteint. Le reste n’est que littératur­e. Ses approximat­ions trop criantes, l’ouvreur Johannes Graaf les avaient compensées par sa réussite au pied. Massy a retrouvé un buteur. Les deux ailiers Bituniyata et Delaï ont dit qu’ils étaient

« chauds », vraiment très chauds. JeanBaptis­te Delage a tout balancé dans ses plaquages. Malgré un match plutôt manqué, certains des ressorts avaient bien fonctionné. Se saper le moral de la sorte en baissant la garde sur le gong, ce n’était plus dans les habitudes francilien­nes.

Newspapers in French

Newspapers from France