Midi Olympique

LE TOP 5… des grands projets dans des « non-bastions »

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Frédéric Michalak travaille donc à un grand projet pour construire un grand club à Monaco. C’est l’occasion de passer en revue les différente­s tentatives pour relancer ou même créer de toutes pièces un grand club dans des villes peu habituées au rugby de haut niveau. Certains ont réussi, d’autres se sont terminés par un fiasco.

1 Nevers

Le club était ancien, mais pas un bastion du haut niveau. L’industriel Régis Dumange a tout bouleversé en prenant l’USON en F2 en 2008. En 2017,il accède au Pro D2. En 2018, il en est le premier budget avec 12 millions d’euros.

2 Genève

La FFR a accepté le club suisse en 2014. Parti du plus bas niveau, le Servette a été sacré champion de France tous les ans depuis. Il se retrouve cette année en Division d’Honneur de Rhône-Alpes- Auvergne. Va t-il maintenir ce rythme jusqu’en Top 14 ?

3 Lille

En 2015, le Lille Métropole Rugby est interdit de monter en Pro D2. Trop de dettes (1 million d’euros). En 2016, il dépose le bilan avant d’être carrément liquidé. L’idée d’un grand club dans le Nord a vécu.

4 Marseille

En 2007, Claude Atcher crée le Marseille-Vitrolles Rugby. En 2009, sensation, Jonah Lomu en personne arrive en Provence pour jouer en F1. En 2010, le club est relégué en F2. En 2011, il dépose le bilan. Devenu RC Stade Phocéen, le club est actuelleme­nt en Honneur du championna­t PACA.

5 Saint-Etienne

En 2010-11, Saint-Etienne monte en Pro D2 pour redescendr­e aussitôt. Il a depuis connu deux dépôts de bilan en 2013 et 2016. Le foot peut dormir tranquille. La concurrenc­e du ballon ovale n’est pas pour demain. Le club est en promotion d’Honneur première -série en Auvergne-Rhône-Alpes.

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