EN QUÊTE DE RACHAT
DÉFAITS EN IRLANDE LA SEMAINE DERNIÈRE, LES BLACKS VEULENT « SE RACHETER ». LES TRANSALPINS SONT PRÉVENUS.
Pour une fois, les Blacks ont perdu. Et pour une fois, ils ont mal joué. Rarissime, n’est-ce pas ? Même les principaux intéressés avaient du mal à l’accepter : « Cette défaite va nous rester en travers de la gorge pendant tout l’été, grimaçait le talonneur Dane Coles à l’issue du match. Nous n’avons jamais réussi à franchir. D’habitude, on fait le nécessaire pour mettre l’adversaire sous pression et on finit par percer. Mais là, les Irlandais étaient partout. Ils étaient comme possédés. » Pris à la gorge par les Irlandais, les Néo-zélandais n’ont jamais été en mesure de renverser la pression. « Pour gagner, il faut une structure et savoir l’équilibrer à tout moment. Le problème, c’est que nous sommes tous, les uns après les autres, sortis de cette structure. Nous devons encore progresser et conserver cet équilibre dans n’importe quelle situation. »
Mais les Blacks n’ont pas fait que perdre. Ils ont appris, aussi. « Nous n’affrontons pas souvent l’Angleterre et l’Irlande, soulignait l’entraîneur adjoint Ian Foster. Nous avons adoré affronté ces adversaires et l’équipe a énormément appris au cours de ces semaines. Surtout, cette expérience est précieuse en vue du Mondial. »
DOUBLE RATION DE VIDÉO
Ce week-end, les Néo-zélandais affronteront encore un adversaire qu’ils connaissent peu. L’Italie du sélectionneur irlandais Conor O’Shea. Du coup, les ordinateurs du staff ont chauffé tout au long de la semaine : « On connaît mal cette équipe d’Italie », expliquait le flanker Ardie Savea, alors les Blacks ont doublé les séances d’analyse vidéo tout au long de la semaine pour en savoir le maximum sur l’adversaire : « Chaque joueur a analysé son adversaire direct puis nous avons tout mis en commun et étudié l’Italie sur le plan collectif. Nous avons identifié quelques failles… Les Italiens ont posé beaucoup de problèmes à l’Australie. Alors, nous allons préparer ce match comme il se doit, en respectant les Italiens comme ils le méritent. » Voilà qui promet…