RETOUR À L’ORDINAIRE
APRÈS LEUR EXPLOIT EXTRAORDINAIRE FACE AUX ALL BLACKS, LES IRLANDAIS RETROUVERONT L’ÉTONNANTE ÉQUIPE DES ÉTATS-UNIS QUI SONT EUX AUSSI SUR UNE ÉNORME SÉRIE ROSE.
L’Irlande a passé une semaine aux anges après sa victoire colossale face aux All Blacks. Pour l’étrenner, le calendrier lui offre un adversaire du Tiers 2, les États-Unis. Évidemment, sur le papier le duel est très déséquilibré. Neuf victoires en neuf matchs depuis la première rencontre en 1994, dont deux fois en Coupe du monde. Mais les Eagles arrivent quand même à point nommé. Ils sont invaincus cet automne et restent sur dix victoires de rang dont une en juin, à Houston contre l’Écosse (30-29). Ils se sont imposés en Roumanie la semaine dernière (31-5) et une semaine auparavant, ils avaient battu les Samoa (30-29) pour la première fois de leur histoire.
Jamais ils n’avaient été aussi bien classés au classement World Rugby. Ils sont actuellement treizièmes, qualifiés depuis longtemps pour le Mondial où ils vont retrouver la France. Ils sont entraînés par l’expérimenté Sud-Africain, Gary Gold, et comptent quelques joueurs évoluant en Europe comme le capitaine Blaine Scully (Cardiff), le talonneur Joseph Taufete’e (Worcester) ou les piliers Titi Lamositele (Saracens) et David Ainu’u, le Toulousain d’adoption. Le staff irlandais a aussi expliqué qu’il craignait le centre Paul Lasike des Harlequins (5 matchs de Premiership), ancien footballeur américain de bon niveau universitaire.
BEIRNE TITULAIRE ?
Les « supermen » Irlandais devront donc affronter une (petite) équipe en pleine confiance. Mais Joe Schmidt a tout fait pour garder tout le monde sous pression, même si tous les observateurs avaient un oeil sur les neuf joueurs du groupe qui n’ont pas encore débuté une rencontre en novembre dont cinq n’ont pas encore joué une minute. Il y a aussi le deuxième ligne Tadhg Beirne, joueur du Munster depuis l’été dernier après s’être révélé au pays de Galles sous le maillot des Scarlets. Il avait été très à son aise contre l’Italie à Chicago. Et comme James Ryan a été libéré pour revenir au Leinster, Joe Schmidt devrait lui redonner sa confiance.